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Gaffe à la Maison-Blanche : un journaliste inclus par erreur dans un groupe top secret

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Dans un épisode qui pourrait rivaliser avec les scénarios des meilleures comédies d’espionnage, Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef du magazine “The Atlantic”, a été ajouté par erreur à un groupe de discussion ultra-confidentiel de hauts responsables américains.

Ce groupe était consacré à des frappes contre les Houthis au Yémen, révélant ainsi des détails d’une opération militaire américaine.

Une erreur qui pourrait coûter cher

La Maison-Blanche a confirmé lundi l’erreur qui a conduit à l’inclusion de Goldberg dans ce groupe de discussion sécurisé. Brian Hugues, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a déclaré : “Nous cherchons à savoir comment un numéro a été ajouté par erreur.”

Ce qui a commencé comme une simple erreur administrative pourrait se transformer en l’une des fuites de sécurité les plus significatives et embarrassantes pour l’administration américaine.

Une révélation explosive

Plus tôt ce lundi, dans un article détaillé publié par “The Atlantic”, Goldberg raconte comment il a reçu des informations précises sur les plans de frappe contre les Houthis, y compris les détails sur les armes utilisées, les cibles et les horaires.

“Le ministre de la Défense Peter Hegseth m’avait envoyé le plan d’attaque deux heures avant le début des opérations”, écrit Goldberg, ajoutant qu’il a eu des doutes sur la véracité des informations jusqu’à ce que les attaques se concrétisent réellement.

Le récit commence le 11 mars, lorsque Goldberg reçoit un premier message via Signal, une application réputée pour sa sécurité, de Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale.

Les messages qui suivent discutent d’une “coordination” contre les Houthis, avec 18 participants de haut niveau, incluant des figures telles que Marco Rubio, chef de la diplomatie, le vice-président J.D. Vance, et John Ratcliffe, patron de la CIA.

Le journalisme à l’épreuve du secret d’État

Goldberg souligne l’ironie de la situation : “Je n’arrivais pas à croire que le conseil à la sécurité nationale du président serait imprudent au point d’inclure le rédacteur en chef de The Atlantic dans de telles discussions confidentielles.”

Cette erreur soulève des questions importantes sur la sécurité des communications au plus haut niveau de l’administration américaine et met en lumière les risques associés à l’utilisation des technologies de communication moderne.

Cet incident pourrait avoir des implications sérieuses, non seulement pour la sécurité nationale mais aussi pour la perception de la compétence de ceux qui sont chargés de la protéger.

Pendant ce temps, “The Atlantic” se retrouve avec un scoop inattendu, tandis que la Maison-Blanche doit probablement revoir ses procédures de sécurité interne.

 

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