La guerre fait rage dans la bande de Gaza, depuis plus de cent jours. Un territoire sous le bombardement continue de l’entité sioniste, qui vise, de façon particulière, le réseau du système de santé de la bande. De ce fait, les palestiniens, dont, près de deux millions ont été déplacés sous la pression du feu et des menaces, n’ont, quasiment, plus aucun accès aux services de santé.
Et parmi ces palestiniens, il y a, certes, des populations plus vulnérables, qui souffrent plus que tout le monde du manque de soins.
Les femmes enceintes et celles qui viennent d’accoucher ou qui allaitent, sont livrées à elles mêmes, sans soins, sans accompagnement.
Les Nations Unies estiment à 700 mille le nombre de femmes et de jeunes filles en âge de procréation, qui s’entassent dans les refuges précaires, dans des conditions lamentables, voire, catastrophiques.
Les mêmes sources estiment à plus de 5500 le nombre de femmes qui devraient accoucher durant le mois à venir. Soit plus de 180 accouchements chaque jour. Par ailleurs, près de 840 femmes enceintes pourraient souffrir de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Les hôpitaux étant actuellement submergés par les victimes et manquant de carburant, de médicaments et de fournitures de base, un grand nombre de personnes sera privé de services d’accouchement sécurisé.
Des chiffres qui effraient quand on connait la situation des services de santé dans la bande de Gaza, et qui poussent les services des Nations Unies à tirer la sonnette d’alarme et à multiplier les appels urgents, pour un cessez le feu, et l’acheminement des aides humanitaires et médicales aux populations vulnérables de la bande de Gaza.
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