L’idée avait été agitée par le chef de l’opposition israélienne, pas par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Toujours est-il que l’Egypte a officiellement a refusé ce mercredi 26 février d’administrer la bande de Gaza, en lieu et place des autorités locales, comprenez le Hamas. Le Caire juge «inacceptable» cette proposition, qui prend le contrepied de la position égyptienne et arabe sur la cause palestinienne.
«Toute idée ou proposition qui contourne les constantes de la position égyptienne et arabe [sur Gaza, ndlr] (…) est rejetée et inacceptable», a martelé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Tamim Khalaf, cité par l’agence de presse officielle MENA. Rappelons que cette voie de sortie a été formalisée hier par le leader de l’opposition israélienne et ancien Premier ministre Yaïr Lapid, un homme beaucoup plus modéré que Netanyahu et qui rêve de le pousser vers la porte pour prendre sa place.
Lapid pensait sans doute que ce serait une manière de sortir de l’impasse, vu que les pays arabes ont fermé la porte à tout déplacement des Gazaouis et que de l’autre côté Tel-Aviv et Washington répètent qu’il n’est pas question que le Hamas garde les rênes. Donc pas de déportation des Palestiniens, pas de maintien du Hamas et pas de gestion du territoire par l’Egypte. Le casse-tête reste entier. Comment en sortir par le haut ? La réponse peut-être ce 4 mars au Sommet arabe du Caire…
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