Les ingénieurs marocains, regroupés sous la bannière de l’Union nationale des ingénieurs marocains (UNIM), intensifient leur lutte pour de meilleures conditions de travail en organisant une grève nationale ce mardi 21 mai 2024.
Ce mouvement de protestation se conclura par un rassemblement prévu à 11 heures devant le Parlement.
Un dialogue rompu et des revendications persistantes
La décision de faire grève fait suite à un manque persistant de dialogue avec les autorités concernant plusieurs problématiques cruciales pour la profession.
Les ingénieurs expriment un profond mécontentement face à l’inaction gouvernementale, en particulier sur la question de l’établissement d’un nouveau statut pour les ingénieurs interministériels.
L’UNIM alerte sur une potentielle « crise sans précédent » qui pourrait ébranler le secteur de l’ingénierie nationale si aucune solution n’est trouvée.
Des demandes claires et un appel à l’action
Au cœur des revendications, l’UNIM demande des réformes significatives du système de retraite, s’opposant fermement aux changements actuels qu’elle juge préjudiciables aux droits acquis des travailleurs.
Les ingénieurs exigent également que le gouvernement règle les dettes envers le système des pensions civiles et améliore la rentabilité financière des cotisations de retraite, suggérant un modèle de cotisations où les salariés paieraient un tiers et les employeurs deux tiers.
La défense du droit de grève
Enfin, l’UNIM se positionne contre toute tentative de limitation du droit de grève, affirmant que restreindre ce droit fondamental constituerait une violation des libertés des travailleurs.
Ce mouvement de grève et le rassemblement qui l’accompagne sont des appels clairs à l’action pour que le gouvernement marocain adresse sérieusement et rapidement les préoccupations de ses ingénieurs.
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