AVANCÉES MILITAIRES
• Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exposé dans une récente interview avec Bild les principales perspectives d’évolution de la situation militaro-politique en Ukraine. Les forces de défense ukrainiennes se préparent à dissuader l’ennemi et renforcent notamment la défense de Kharkiv.
• Nous luttons pour la victoire. L’Ukraine ne se contente pas de se défendre, elle envisage également une contre-offensive. La Russie possède un avantage quantitatif en matière d’armement et de ressources humaines. Cependant, l’Ukraine est en mesure d’acquérir un avantage qualitatif, notamment technologique.
• L’Ukraine tient compte de toutes les initiatives internationales visant à mettre fin à la guerre et cherche à souligner une fois de plus que les circonstances militaires actuelles et les mesures agressives de la Russie ne justifient pas l’ouverture de négociations avec elle.
L’AGRESSION RUSSE CONTRE L’UKRAINE NE PEUT PAS ÊTRE APPELÉE LA « CRISE UKRAINIENNE »
• Le terme « crise ukrainienne » est inacceptable pour caractériser la guerre russo-ukrainienne. L’Ukraine n’est ni la cause ni la source des phénomènes de crise dans les relations internationales. La situation réelle serait plus cohérente avec le concept de « crise russe », car c’est le régime de Poutine qui a fait de son pays une source d’instabilité et de menaces.
• Dans la guerre contre la Russie, l’Ukraine ne rivalise pas pour les lauriers du vainqueur. Les Ukrainiens ne s’intéressent qu’à la sécurité et à la justice, mais le régime du Kremlin n’est pas prêt à négocier sur ces besoins fondamentaux. La restauration d’une paix stable est impossible si l’on tolère l’agression et si l’on accepte l’occupation de territoires étrangers.
• La Russie a commencé la guerre, et c’est elle qui peut y mettre fin à tout moment en retirant les troupes d’occupation d’Ukraine et en retournant au respect du droit international.
RHÉTORIQUE RUSSE SUR LA « VENGEANCE » ET LES « REPRÉSAILLES»
• La propagande russe tente de présenter la destruction des installations du système énergétique ukrainien comme une « vengeance » pour les attaques ukrainiennes contre les raffineries russes. La propagande ennemie qualifie souvent ses actes de terrorisme de « vengeance » ou de « représailles » à une action des forces de défense ukrainiennes.
• Ainsi, le Kremlin se présente non pas comme un agresseur, mais comme une victime, fait appel à la « justice » et tente de susciter une attitude négative des Ukrainiens à l’égard des actions proactives des forces de défense. En fait, chaque acte ou campagne de terreur de la Russie est planifié à l’avance et ne constitue jamais une « réaction impulsive » aux réalisations des forces de défense ukrainiennes. C’est la Russie qui a lancé une agression non provoquée contre l’Ukraine, et les attaques russes se poursuivront, que les forces de défense ukrainiennes attaquent ou non des objets sur le territoire russe. L’ennemi trouvera toujours une « excuse ».
• Au lieu de cela, les forces de défense ukrainiennes poursuivront leurs attaques réussies contre les cibles militaires légitimes de l’ennemi, car seule une victoire armée de l’Ukraine, et non un « refus de provoquer », garantira la cessation des hostilités.
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