Washington, USA - September 16 2024: hand holding pile of money cash on Donald Trump portrait on TV background. US election 2024.
En seulement quatre semaines à la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump a relancé une politique protectionniste agressive, ciblant plusieurs partenaires commerciaux des États-Unis.
Depuis son investiture, il a annoncé une série de hausses tarifaires qui pourraient profondément impacter l’économie mondiale et raviver les tensions commerciales.
Dans sa croisade contre le commerce extérieur jugé “inéquitable”, Trump avait décidé d’imposer une taxe de 10 % sur toutes les importations en provenance de Chine, en plus des droits de douane déjà en place. Il justifie cette décision par l’incapacité de Pékin à stopper le trafic de fentanyl, un opioïde de synthèse à l’origine d’une grave crise sanitaire aux États-Unis.
Le président a également ciblé ses voisins nord-américains :
Trump ne s’arrête pas là. Il a demandé à son équipe économique de préparer un plan de représailles douanières qui fixerait des taxes sur chaque produit importé en fonction des taux appliqués par les pays d’origine. Cette décision pourrait ouvrir la porte à une nouvelle escalade commerciale mondiale, rappelant la guerre commerciale sino-américaine de son premier mandat.
Si Trump mise sur ces hausses tarifaires pour protéger l’industrie nationale, elles risquent aussi d’augmenter le coût de la vie aux États-Unis. Selon plusieurs analystes, ces mesures vont faire grimper les prix des automobiles, des semi-conducteurs, des médicaments et d’autres biens de consommation, en raison du surcoût des importations.
Déjà, le taux d’inflation annuel a atteint 3 % le mois dernier, dépassant les prévisions des experts, qui tablaient sur 2,9 %. Cette hausse complique les décisions de la Réserve fédérale (Fed), qui hésite à abaisser les taux d’intérêt alors que l’inflation reste au-dessus de l’objectif de 2 % fixé par l’institution.
Les nouvelles barrières tarifaires instaurées par Trump risquent de fragiliser les échanges internationaux et d’inciter les partenaires commerciaux des États-Unis à riposter avec leurs propres taxes. L’Union européenne, la Chine et le Mexique pourraient mettre en place des contre-mesures, affectant des secteurs clés comme l’agriculture, l’industrie automobile et les technologies.
Avec ces annonces, Trump envoie un message clair : l’Amérique d’abord, même si cela implique des tensions diplomatiques et économiques avec ses principaux alliés.
Reste à voir si cette politique protectionniste sera un levier économique efficace ou une nouvelle source d’instabilité pour les marchés mondiaux, et serait un enfer (inflation) pour les ménages américains qui n’ont rien demandé!
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