La trêve entre Israël et le Hamas a volé en éclats après une opération surprise menée dans la nuit de lundi à mardi 18 mars par l’armée israélienne.
Tsahal a procédé à des bombardements d’une ampleur inédite depuis l’accord de cessez-le-feu à la suite du refus du Hamas de libérer les otages. Selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 330 personnes sont mortes dans les frappes, et le bilan ne cesse de s’alourdir.
Une attaque de grande ampleur a été menée en pleine nuit avec des frappes aériennes contre une dizaine de cibles du Hamas dans toute la bande de Gaza. Selon les médias locaux, au moins cinq dirigeants du Hamas ont été éliminés, des personnalités politiques et des commandants militaires.
Israël explique que la décision d’attaquer le Hamas cette nuit a été prise au nom de son refus répété de libérer les otages, en d’autres termes, d’avoir refusé de poursuivre l’accord aux conditions d’Israël. De son côté, le Hamas retourne cet argument en expliquant que Benyamin Netanyahou a décidé de “sacrifier les otages”.
Dans ce qui est décrit par les médias occidentaux, c’est un concours de cynisme entre les deux parties : Le Premier ministre israélien dit qu’il fait la guerre pour récupérer les otages alors que la plupart des otages ont été récupérés par la négociation, et le Hamas dit qu’il veut bien rendre les otages mais certains ne sont rendus que morts. Cette question est instrumentalisée et c’est ça qui est dramatique”.
Au total, 59 otages sont toujours retenus à Gaza, dont 24 sont encore officiellement encore en vie. La mort de 35 otages a été confirmée, un bilan qui peut s’aggraver chaque jour qui passe. Les familles d’otages et les experts militaires israéliens estiment que la guerre les met encore plus en danger, non seulement à cause des frappes aériennes de Tsahal, mais aussi car plus la tension monte entre les deux camps, plus le Hamas risque de se venger sur les dernières personnes en captivité.
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