Le Hezbollah libanais a confirmé la mort de deux de ses commandants militaires et de 14 combattants à la suite d’une frappe aérienne israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, le vendredi 20 septembre 2024.
L’attaque, menée après une décision rapide du chef d’état-major israélien, Hertzi Halevi, a visé un rassemblement de dirigeants de la force d’élite du Hezbollah, la brigade Radwan.
Parmi les commandants tués figurent Ahmed Wahbi, ancien responsable de la brigade Radwan, et Ibrahim Aqil, haut cadre militaire du Hezbollah. Le Hezbollah a confirmé l’assassinat d’Aqil dans un communiqué publié tard vendredi soir, saluant son “martyre” aux côtés de nombreux autres leaders du mouvement. Aqil est le deuxième haut responsable du Hezbollah à être assassiné par Israël dans la banlieue sud de Beyrouth depuis le début de la guerre avec Gaza en octobre 2024.
La frappe israélienne a ciblé un bâtiment dans le quartier de Jamous, détruisant entièrement la structure et faisant s’effondrer le parking souterrain où se déroulait une réunion des dirigeants du Hezbollah. Selon un responsable de la sécurité libanaise, l’attaque a impliqué au moins quatre missiles tirés par des avions de combat israéliens F-35, causant la mort de 14 personnes et blessant environ 66 autres.
Du côté israélien, les médias ont révélé que la décision d’exécuter cette frappe avait été prise à la dernière minute. Selon la radio israélienne, le chef d’état-major Hertzi Halevi a approuvé l’opération après avoir reçu des informations d’une source fiable indiquant qu’une réunion clé de la brigade Radwan avait lieu.
La chaîne Kan a également rapporté que Halevi a validé l’opération lors d’une réunion avec les chefs de la brigade du Nord vendredi matin.
Cette frappe marque une escalade dans le conflit entre Israël et le Hezbollah, dans un contexte de soutien militaire croissant du Hezbollah à la bande de Gaza. L’assassinat d’Ibrahim Aqil, à la suite de celui de Fouad Shukr, illustre la volonté d’Israël de cibler directement les hauts commandements du Hezbollah pour affaiblir ses capacités militaires. La situation reste extrêmement tendue au Liban, alors que les autorités locales déplorent une recrudescence des frappes israéliennes sur leur territoire.
=> La frappe israélienne contre le Hezbollah, qui a coûté la vie à deux commandants et plusieurs combattants, représente un nouveau tournant dans l’escalade des hostilités entre Israël et le Hezbollah.
Les conséquences de cette attaque risquent de prolonger l’instabilité dans la région, alors que les forces israéliennes et libanaises s’attendent à d’autres affrontements.
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