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Israël lance une procédure juridique contre Emmanuel Macron

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Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yisrael Katz, a ordonné à son ministère de lancer une action juridique contre le président français Emmanuel Macron.

Cette décision survient après l’interdiction imposée aux entreprises israéliennes de participer au salon Euronaval, un événement maritime militaire qui se tiendra à Paris du 4 au 7 novembre 2024.

Une exclusion commerciale critiquée

Selon les organisateurs du salon, le gouvernement français a interdit aux entreprises israéliennes de présenter des stands ou des équipements lors de l’événement. Sept entreprises israéliennes sont concernées par cette décision. Cependant, ces dernières peuvent assister au salon en tant que visiteurs, ce qui a provoqué des réactions immédiates du côté israélien.

Réaction de Yisrael Katz

Sur la plateforme X (anciennement Twitter), Yisrael Katz a exprimé son mécontentement : « J’ai ordonné au ministère des Affaires étrangères d’engager une procédure juridique et diplomatique contre le président français en raison de cette interdiction. » Il a qualifié ces mesures d’« antidémocratiques » et inacceptables dans les relations entre deux pays amis, appelant Emmanuel Macron à revenir sur cette décision.

Des tensions diplomatiques croissantes

Cette interdiction survient dans un contexte de tensions accrues entre la France et Israël, alimentées par les actions militaires israéliennes à Gaza et principalement au Liban.

Plus tôt ce mois-ci, Macron avait appelé à la suspension des livraisons d’armes à Israël, mettant en avant la nécessité d’une solution politique au conflit. Il avait déclaré que « la priorité est un règlement diplomatique plutôt qu’une poursuite de la guerre. »

La réponse ferme de Netanyahou

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait réagi fermement aux propos de Macron, déclarant : « Honte à vous ! Israël vaincra avec ou sans votre soutien. » Ce désaccord entre les deux dirigeants s’est amplifié après que Macron a rappelé que la création d’Israël avait été rendue possible par une résolution des Nations Unies, un point contesté par Netanyahou, qui a souligné que « l’ONU n’était pas à l’origine de la fondation d’Israël. »

Le dossier libanais au cœur du débat

Le différend entre les deux nations ne se limite pas à Gaza. Netanyahou a aussi exprimé son opposition à un cessez-le-feu unilatéral au Liban, insistant sur la nécessité de neutraliser la menace du Hezbollah et de protéger les habitants du nord d’Israël. Pour Israël, la lutte contre le Hezbollah est cruciale pour assurer la sécurité de ses citoyens.

 

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