L’armée israélienne se prépare à lancer une opération de grande envergure contre l’Iran, selon les informations diffusées par la radio de l’armée israélienne. L’attaque, décrite comme “sérieuse et majeure”, est loin d’être un simple événement mineur.
Un responsable militaire israélien a déclaré que “l’armée consacre la majeure partie de son temps à ces préparatifs”, soulignant que la riposte à l’Iran sera “sévère”. Israël anticipe également une coopération importante de la part de ses partenaires régionaux pour mener à bien cette opération offensive.
Ces préparatifs interviennent dans un contexte de divergences au sein de la classe politique américaine. Donald Trump, ancien président et candidat républicain à l’élection présidentielle de 2024, a récemment appelé Israël à frapper les installations nucléaires iraniennes. Lors d’une intervention en Caroline du Nord, il a critiqué la réaction du président Joe Biden, déclarant que ce dernier aurait dû encourager une action militaire contre le programme nucléaire de Téhéran.
Le président Biden, de son côté, s’est opposé à de telles frappes. Après le tir d’environ 200 missiles par l’Iran sur Israël en guise de représailles pour l’assassinat de hauts responsables du Hezbollah et du Hamas, Biden a insisté sur la nécessité d’une réponse “proportionnée”. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que les États-Unis et leurs partenaires du G7 soutiennent le droit d’Israël à se défendre, mais a rejeté toute offensive visant les installations nucléaires iraniennes.
À la suite de l’attaque de missiles iraniens, les responsables politiques et militaires israéliens se sont engagés à répondre par une action militaire majeure. Bien que la nature exacte de cette riposte n’ait pas été précisée, certains dirigeants israéliens plaident pour des frappes ciblées contre les infrastructures nucléaires et pétrolières de l’Iran.
L’Iran, pour sa part, a averti qu’elle frapperait “de manière large et complète” les infrastructures israéliennes si ce dernier répondait à son attaque. Ce bras de fer intensifie les tensions régionales, au milieu d’un conflit plus large impliquant Israël, la Palestine, et d’autres acteurs au Moyen-Orient.
En parallèle de ces tensions grandissantes avec l’Iran, Israël poursuit ses opérations militaires dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Cette offensive, soutenue par les États-Unis, a provoqué une catastrophe humanitaire majeure. Plus de 138 000 personnes ont été tuées ou blessées, dont une majorité d’enfants et de femmes. De plus, plus de 10 000 personnes restent portées disparues, tandis que la faim et la dévastation frappent durement la population civile.
En Cisjordanie, la situation n’est guère meilleure. Les attaques menées par les forces israéliennes, combinées à la multiplication des agressions par les colons, ont entraîné la mort de 741 Palestiniens, dont 160 enfants. Près de 6 200 personnes ont été blessées, et environ 11 000 autres ont été arrêtées, selon des sources officielles palestiniennes.
La perspective d’une offensive israélienne contre l’Iran vient ajouter une couche supplémentaire de complexité à un paysage géopolitique déjà tendu. L’engagement des partenaires régionaux dans cette opération et la réponse de l’Iran sont autant de facteurs susceptibles de déclencher une escalade du conflit au Moyen-Orient.
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