Un crime de masse de plus, qui s’ajoute à tous ceux qui ont été consignés par le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) et qui ont valu au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou un mandat d’arrêt. Un meurtre de masse doublé d’un camouflet à la face du monde puisque l’objectif militaire était l’élimination de Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas et Rafa Salama, commandant à Khan Younès, présentés comme les «deux cerveaux du massacre du 7 octobre»…
Un haut dirigeant du mouvement palestinien a déclaré que Deif n’a pas été liquidé, il «va bien et supervise directement les opérations des brigades al-Qassam et de la résistance». Donc non seulement Israël a commis un crime de guerre supplémentaire, au moins 92 vies fauchées à Khan Younès dans un espace que l’Etat hébreu a pourtant déclaré «zone humanitaire», mais en plus la cible désignée n’a même pas été touchée…
«La frappe a été menée dans une zone clôturée gérée par le Hamas où, selon nos informations» il n’y avait «aucun civil», avait soutenu hier l’armée israélienne, en affirmant que «la plupart des victimes étaient des terroristes». Les civils palestiniens sur place affirmaient le contraire, on a aujourd’hui la preuve que Tsahal a encore menti pour maquiller l’horreur suprême.
Dès hier soir Netanyahou avait admis qu’il n’y avait «pas de certitude» que Deif et Salama aient été «éliminés». Et maintenant que fait-il de ces dizaines de morts ? On les fait passer par «pertes et profits», jusqu’au prochain carnage ?
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