Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mercredi 8 janvier 2025 au Palais de Carthage, la ministre de la Justice, Leïla Jaffel.
Lors de cette rencontre, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’accélérer les procédures judiciaires concernant les affaires en cours, soulignant que les procédures ne sont qu’un moyen, et non une fin en soi, pour garantir que chaque individu puisse obtenir justice.
Une justice en quête d’efficacité
Kaïs Saïed a rappelé que l’objectif ultime de la justice est de rendre des décisions équitables dans les délais les plus raisonnables. Selon lui, « le peuple tunisien aspire à une justice rapide et efficace, et souhaite connaître la vérité complète et bénéficier d’une reddition de comptes équitable ».
Le président a également critiqué les retards dans certaines affaires en suspens depuis plus d’une décennie. « Le report successif des audiences dans ces dossiers devient une forme de déni de justice », a-t-il déclaré, réaffirmant que l’équité et la transparence sont des piliers essentiels pour rétablir la confiance des citoyens dans l’institution judiciaire.
L’appel à un système judiciaire équitable
Kaïs Saïed a rappelé que la justice ne doit faire aucune distinction entre les citoyens : « La loi doit être appliquée de manière égale pour tous les justiciables. » Par ailleurs, il a insisté sur l’importance d’une « balance de justice » qui reflète les principes fondamentaux d’équité dans la vie quotidienne et devant Dieu.
Cette déclaration intervient dans un contexte où la lenteur des procédures judiciaires est vivement critiquée par la population tunisienne.
Des affaires de grande envergure, souvent marquées par des enjeux politiques ou économiques, restent non résolues, alimentant frustration et mécontentement parmi les citoyens.
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