Une gestion environnementale inefficace et coûteuse
Lors de sa rencontre avec le chef du gouvernement Kamel Madouri, ce lundi 6 janvier 2025 au palais de Carthage, le président tunisien Kais Saied a exprimé son insatisfaction face à la gestion environnementale actuelle. Il a pointé du doigt l’inefficacité de certaines institutions publiques, qui, malgré des budgets conséquents issus de l’État, échouent à remplir leurs missions.
Le président Saied a insisté sur le fait que la préservation de l’environnement ne se limite pas au nombre d’institutions impliquées, mais repose sur leur efficacité.
Le président a également souligné que la protection environnementale ne nécessite pas uniquement des lois supplémentaires, mais aussi une prise de conscience collective. Chaque citoyen, a-t-il déclaré, devrait se sentir responsable de l’espace public partagé.
Produire de l’énergie à partir des déchets : une solution prometteuse
Dans ce contexte, Kais Saied a recommandé d’investir dans la production d’énergie à partir des déchets, une approche qui a fait ses preuves dans de nombreux pays.
Cette initiative pourrait non seulement réduire les volumes de déchets, mais également contribuer à répondre aux besoins énergétiques du pays, tout en allégeant les pressions sur l’environnement.
Vers des réformes dans l’emploi public et les sous-traitances
Le président a également abordé d’autres dossiers sensibles, tels que la sous-traitance et le recrutement dans la fonction publique. Il a plaidé pour des approches nouvelles et radicales, rejetant les demi-mesures qui, selon lui, ne répondent pas aux attentes populaires. Il a insisté sur la nécessité pour les responsables de s’aligner sur les aspirations des citoyens.
Enfin, Kais Saied a réaffirmé sa volonté de tourner la page des systèmes de gouvernance jugés obsolètes par le peuple, en appelant à une gestion étatique fondée sur une légitimité renouvelée.
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