Le journal Guardian a rapporté que la Corée du Nord avait envoyé environ 600 ballons chargés de divers déchets : mégots de cigarettes, conteneurs en plastique, à son voisin du sud, et après leur atterrissage, les forces de sécurité ont commencé à les collecter pour les contrôler.
Selon les données militaires locales, entre 20 et 50 nouveaux ballons sont apparus dans les airs chaque heure. Les ballons ont atterri dans différentes régions du nord de la Corée du Sud, et certains d’entre eux ont atterri à Séoul.
Cette semaine, la Corée du Nord a commencé à envoyer des ballons contenant des déchets, décrivant ce qu’elle avait envoyé comme un cadeau sincère et en réponse aux ballons de propagande lancés par la Corée du Sud.
La Corée du Nord attache divers types de déchets aux ballons : des mégots de cigarettes, des morceaux de déchets plastiques, des morceaux de tissu usés et des papiers, mais aucun matériau dangereux n’a été trouvé. Les citoyens ont reçu pour instruction de ne pas toucher à ces déchets et de contacter les forces de sécurité. Les autorités sud-coréennes ont menacé leur voisin de répondre à ces « provocations irrationnelles ».
Le journal « Guardian » a rapporté que les autorités sud-coréennes envoient déjà des ballons à leur voisin du nord transportant du matériel de propagande contre le dirigeant Kim Jong-un, des dossiers d’information numériques (mémoire flash) et parfois de l’argent ou du riz.
En 2018, les dirigeants des deux pays ont convenu de mettre fin aux actions hostiles. En 2020, la Corée du Sud a imposé des sanctions aux lanceurs de ballons vers la Corée du Nord, mais cela n’a pas arrêté les militants. Plus tard, la Cour constitutionnelle de Corée du Sud a annulé la loi criminalisant cette activité et l’a classée comme relevant de la liberté d’expression.
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