La grippe aviaire fait de plus en plus parler d’elle ces dernières semaines, notamment aux États-Unis où plusieurs cas humains ont été rapportés, du fait de contacts avec des vaches laitières infectées, mais aussi dans d’autres régions du globe. Au point de pousser l’Union européenne à commander des doses de vaccin préventif pour éviter que la maladie ne se transmette d’homme à homme. L’ancien directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Robert Redfield, a déclaré auprès de la chaîne NewsNation que, selon lui, la prochaine pandémie pourrait être due à la grippe aviaire. Il a ajouté : “ la question n’est pas de savoir si, mais plutôt de savoir quand nous aurons une pandémie de grippe aviaire”, a ainsi déclaré Robert Redfield au micro de NewsNation vendredi 14 juin 2024. Il a ajouté que le taux de mortalité dû à la grippe aviaire pourrait alors être beaucoup plus élevé (25 à 50 % selon lui) que celui dû au Covid-19.
Robert Redfield a expliqué que l’on sait désormais ce qui doit survenir pour que la maladie se transmette entre hommes : cinq acides aminés doivent changer de récepteur clé pour que le virus de la grippe aviaire soit en mesure de se connecter à un récepteur cellulaire humain, pour que le virus soit à même d’entrer dans nos cellules et de les infecter
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