Politique

« La Hogra » au cœur du débat : la riposte de Kaïs Saïed (Vidéo)

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« La hogra »… Un terme tunisien synonyme d’injustice, de mépris et d’indifférence
Ce mot, profondément ancré dans l’imaginaire collectif tunisien, revient inlassablement dans le discours public à chaque fois que les citoyens sentent que leurs douleurs et leurs préoccupations sont ignorées par ceux qui gouvernent. « La hogra » est ainsi devenue une expression familière, intimement liée aux vagues de protestation, souvent nourries par un sentiment de marginalisation et d’injustice.

Comment le président a-t-il réagi au retour du terme « hogra » ?

« Il faut que ce terme disparaisse complètement de la Tunisie » : c’est par ces mots que le président de la République, Kaïs Saïed, a réagi à la réapparition du mot « hogra » dans les discours d’une partie importante de la population tunisienne, à la suite du drame survenu à Mezzouna. L’effondrement d’un mur dans un établissement scolaire y a coûté la vie à trois élèves tunisiens, blessant deux autres, un événement tragique qui a aussitôt déclenché des mouvements de protestation dans la région.

Supervisant mercredi, au palais de Carthage, une réunion consacrée à l’état de nombreux établissements scolaires et à la nécessité de prendre des mesures urgentes pour protéger élèves et étudiants, le chef de l’État a réaffirmé que tous les Tunisiens sont égaux devant la loi, conformément à la Constitution. Il a ajouté que « les droits des Tunisiennes et des Tunisiens doivent être garantis, non seulement dans les textes constitutionnels et juridiques, mais également dans la réalité concrète ».

Le président a par ailleurs souligné que, malgré les difficultés économiques auxquelles ils sont confrontés, les Tunisiens ne manquent jamais à l’appel lorsqu’il s’agit de solidarité et de devoir national.

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Publié par
Donia Zeghidi