La culture de la productivité en Norvège
La Norvège est reconnue pour son haut niveau de productivité, se classant régulièrement parmi les pays les plus productifs du monde.
Sondre Kvam, cofondateur et PDG de la plateforme de réalité virtuelle “Nair”, basée à Oslo, partage ses observations avec “Business Insider” sur les raisons de cette performance remarquable.
Une approche équilibrée du travail
Selon Kvam, qui possède une expérience significative tant en Norvège qu’aux États-Unis, l’une des principales différences réside dans la culture de travail. En Norvège, la séparation entre vie professionnelle et personnelle est nette et le respect des horaires est une norme absolue.
Les Norvégiens maintiennent des heures de travail strictes, généralement de 8 heures du matin à 4 heures de l’après-midi, en se concentrant intensément sur leurs tâches durant ces heures.
L’importance de la collaboration
La collaboration entre employeurs, employés et syndicats joue un rôle clé dans l’efficacité du modèle de travail norvégien. Les entreprises de plus de 30 employés doivent inclure un représentant des employés dans leur conseil d’administration.
De plus, les négociations salariales annuelles impliquent les syndicats et les associations d’employeurs, ce qui établit des normes salariales industrielles tout en permettant une certaine flexibilité pour récompenser les performances supérieures.
La profondeur du travail
Le “travail profond” est la norme en Norvège, souligne Kvam. Ce focus sur la productivité sans distraction telles que les tâches personnelles ou les longues pauses est facilité par des normes comme l’utilisation répandue de casques antibruit pour minimiser les interruptions.
Équilibre travail-Vie et temps personnel
La société norvégienne valorise également l’équilibre entre le travail et la vie privée. Kvam, par exemple, ajuste ses notifications pour minimiser les interruptions de travail hors des heures de bureau, ce qu’il considère comme essentiel pour maintenir la productivité et l’inspiration.
Respect des délais
Le respect des horaires est un autre pilier de l’étiquette professionnelle norvégienne. Être en retard est perçu non pas comme une petite erreur mais comme une faute grave.
Défis de la culture équilibrée
Malgré ses succès, la Norvège fait face à des défis typiques du lieu de travail. Kvam note l’importance de maintenir des limites strictes, une pratique incarnée par sa femme, une scientifique des données, qui minimise l’interruption dans sa vie personnelle en désactivant les notifications après le travail.
Ce modèle norvégien ne se contente pas de promouvoir la productivité mais sert également d’exemple parfait pour équilibrer les réalisations professionnelles et le bien-être personnel.
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