Economie

La TRANSTU en tête de liste des entreprises publiques les plus endettés envers l’Etat, avec 272,9 millions de dinars

Partager

Selon son dernier rapport sur la dette publique, le ministère des Finances a conclu au cours de l’année 2021 avec des établissements publics 20 protocoles de prêts pour un montant total de 266,4 millions de dinars (MD), contre 25 prêts d’une valeur de 474,885 MD courant l’année 2020. La diminution de la valeur des prêts conclus est due à l’application des dispositions de la Loi de Finances Complémentaire pour l’année 2021, qui fixe le montant maximum autorisé à prêter à 175 MD.

Le ministère des Finances a également accordé 4 prêts au cours des cinq premiers mois de l’année 2022, d’un montant de 221,34 MD, répartis entre deux crédits de Trésorerie d’un montant de 220,54 MD et deux emprunts budgétaires d’un montant de 0,800 MD.

Les données révèlent que les arriérés de paiement sur les prêts confiés aux établissements publics ont enregistré une baisse de 5%, pour atteindre 907,07 MD à fin 2021. Cela s’explique par le rééchelonnement des de paiements de prêts de certains établissements publics, tels que Tunisie Autoroutes, l’Office national de l’Huile contre le règlement de la STEG de ses dettes envers l’État.

Les arriérés de crédits au cours des cinq mois de l’année 2022 ont également enregistré une augmentation à 933,68 MD. Ceci est principalement dû aux difficultés financières rencontrées par un certain nombre d’établissements publics en raison des conditions économiques mondiales et locales caractérisées par une inflation élevée et une hausse importante des prix de nombreux produits importés, notamment les carburants, ce qui a entraîné une augmentation des coûts de production contre une stabilité des prix de vente des produits.

La TRANSTU arrive en tête de liste des établissements publics les plus endettées envers l’Etat fin mai dernier pour 272,9 millions de dinars.

Il est à noter que les employés de la TRANSTU avaient organisé une manifestation et une grève le 2 janvier courant pour protester contre le non-versement de la prime du Nouvel An. La grève a paralysé le transport public dans la capitale. L’Union générale tunisienne du travail avait décidé le 28 décembre 2022 une grève générale dans le secteur des transports, le 25 et le 26 janvier courant.

Laissez un commentaire
Publié par
Mohamed Ben Abderrazek