Economie

La Tunisie appuie les efforts panafricains pour la lutte contre les flux financiers illicites

La Tunisie appuie les efforts panafricains pour la lutte contre les flux financiers illicites

Les flux financiers illicites (FFI) font payer un lourd tribut au développement, tant aux riches qu’aux pauvres, mais en Afrique, ce sont les populations les plus pauvres qui paient le prix le plus élevé.

Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), dans un rapport publié à ce titre, l’Afrique perd chaque année environ 88,6 milliards de dollars américains en raison de la fuite illicite de capitaux, ce qui équivaut à 3,7 % du produit intérieur brut du continent.

Fléau impactant

Les FFI sont, en gros, des mouvements illégaux d’argent d’un pays à l’autre. Ces activités financières peuvent impliquer des revenus provenant d’activités illégales, d’évasion fiscale, de transferts abusifs de bénéfices, de fausses factures commerciales, de la traite des êtres humains et du trafic de drogue, de la corruption, entre autres.

La Tunisie abrite, du 26 au 28 juin 2024, la première Conférence Panafricaine sur les flux financiers illicites en Afrique, qu’organise l’Union Africaine, sous le thème : « L’agenda fiscal de l’Afrique dans la lutte contre les flux financiers illicites : Passer de la parole aux actes ».

L’organisation de cette conférence en Tunisie s’inscrit, selon un communiqué du ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, dans le cadre de l’engagement continu de notre pays en faveur de l’action africaine commune et le soutien des efforts déployés par le Continent pour relever les défis auxquels il fait face.

La Tunisie appui la lutte contre les FFI

L’accueil par le pays de cette conférence reflète également l’intérêt que porte notre pays au renforcement de la gouvernance, la lutte contre les flux financiers illicites, la corruption financière, l’évasion fiscale et le transfert illégal de fonds à l’étranger, ainsi que le renforcement des législations nationales, régionales et internationales devant permettre la récupération les fonds frauduleusement acquis et détournées à l’étranger, indique le ministère.

Sous cet angle, les travaux de la conférence rassembleront des responsables gouvernementaux et des experts internationaux d’Afrique et d’ailleurs qui débattront des politiques de lutte contre les flux financiers illicites, partageront les bonnes expériences et discuteront du renforcement de la coopération internationale dans cette lutte en vue d’un développement global et durable conformément à l’Agenda de Développent pour l’Afrique 2063.

Nabil Ammar, ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger assure, la matinée du mercredi 26 juin 2024, l’inauguration de cette conférence.

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