Le feldspath c’est fait (l’unité d’Ain Barbar, dans la commune de Seraidi), le zinc et le plomb c’est fait aussi (les mines d’Oued Amizour), le phosphate c’est en cours (avec un investissement algérien de 6 milliards de dollars à Bled El Hadba). Maintenant les autorités algériennes mettent le cap sur l’exploitation des ressources en lithium, un métal clé pour les industries de demain, notamment les véhicules électriques, les smartphones et les ordinateurs portables. Le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, pilotera ce dimanche 29 décembre un atelier centré sur le développement de ce segment hautement stratégique…
De ces travaux sortira une feuille de route détaillée pour faire du lithium un levier de croissance économique et énergétique, conformément aux orientations du président Abdelmadjid Tebboune sur l’exploitation optimale des richesses du sous-sol algérien pour développer le pays. Le lithium, un métal décisif dans la production des batteries électriques et une pléthore d’appareils électroniques, a une importance croissante dans cette conjoncture de transition énergétique mondiale.
L’atelier réunira des experts, des chercheurs et des opérateurs industriels pour jauger le potentiel du lithium en Algérie et élaborer les stratégies idoines pour sa mise en valeur. Les conclusions des premières explorations dans les régions de Tamanrasset et d’In Guezzam sont très encourageantes. Ce travail a été mené par une équipe composée d’experts en minerais chinois de Ganfeng Lithium, des représentants du ministère, de Sonarem (Société nationale de recherches et d’exploitations minières), de l’Agence nationale des activités minières (ANAM), de l’Office de recherche géologique et minière (ORGM) et de l’Agence du service géologique de l’Algérie (ASGA).
Cette mobilisation est d’autant plus importante que le lithium est utilisé dans de nombreuses technologies de pointe et son cours sur le marché mondial ne cesse de monter. En explorant cette voie l’Algérie fera d’une pierre plusieurs coups : elle prospèrera à l’international, consolidera son autonomie énergétique, captera les flux d’investissements étrangers et créera beaucoup d’emplois de qualité…
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