La ministre allemande de l’intérieur, Nancy Faeser, avait redit dernièrement qu’elle sera intraitable avec les extrémistes religieux et les lieux de culte soupçonnés de radicaliser les jeunes musulmans, la ministre a fait une “victime” ce mercredi 24 juillet. Le gouvernement a ordonné la fermeture du Centre islamique de Hambourg, la police a immédiatement fait une descente dans la mosquée bleue pour bloquer les accès.
Les autorités accusent l’établissement d’être un «avant-poste» de la théocratie iranienne, de faire l’apologie de l’extrémisme islamiste et de défendre la cause du Hezbollah libanais. L’interdiction, qui a frappé cinq autres antennes en Allemagne, fait suite à la vague de perquisitions de novembre dernier, durant lesquelles les services de police ont visité une cinquantaine d’endroits dans le pays…
Mme Faeser a indiqué dans un communiqué que «les investigations ont confirmé sans aucun doute que les activités du centre islamique ne sont pas simplement de nature religieuse».
L’organisation est depuis un moment dans le viseur des enquêteurs de l’Agence allemande de renseignement intérieur, qui ont conclu que la structure est la courroie de transmission du régime des Mollahs en Allemagne, après l’ambassade iranienne dans le pays. La ministre allemande de l’Intérieur a martelé que l’État fédéral ne transigera pas devant les islamistes, même s’il n’a rien contre une religion ou un autre État.
Pourtant l’organisation avait clamé l’automne dernier qu’elle «condamnait toute forme de violence et d’extrémisme et qu’elle avait toujours prôné la paix, la tolérance et le dialogue interreligieux». Ces gages de bonne conduite ne suffiront pas, la terreur qu’inspirent les radicaux est beaucoup plus forte que ces “professions de foi”. C’est la fin des haricots pour les islamistes pur jus, comme d’ailleurs en France et ailleurs en Europe. Le vent a tourné, peut-être définitivement.
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