Récemment, un événement marquant s’est tenu à l’initiative du Conseil Bancaire et Financier, du Ministère de l’Environnement et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Le deuxième atelier de renforcement des capacités, intitulé « Empreinte carbone et décarbonation des institutions financières », a rassemblé des acteurs clés du secteur bancaire et financier. Cet atelier visait à sensibiliser les participants aux enjeux environnementaux liés à leurs portefeuilles financiers en leur offrant des outils pratiques pour mesurer et réduire leur empreinte carbone.
Une méthodologie essentielle
L’atelier a permis d’explorer les méthodologies nécessaires au calcul de l’empreinte carbone des portefeuilles financiers. Les participants ont été initiés aux étapes clés de ce processus, qui inclut la collecte de données pertinentes et l’utilisation de proxys pour estimer les émissions de gaz à effet de serre.
L’accent a été mis sur la nécessité d’adopter une approche systématique pour quantifier les impacts environnementaux des investissements, un aspect devenu incontournable dans le cadre des réglementations croissantes sur la durabilité. Les discussions ont également porté sur les métriques associées, permettant ainsi une évaluation approfondie et précise des portefeuilles.
Renforcement des capacités
Cet atelier ne s’est pas limité à la théorie. Pour garantir l’efficacité de la formation, les participants ont été invités à remplir des questionnaires avant et après les sessions. Cette démarche visait à mesurer le niveau initial de leurs connaissances ainsi que les progrès réalisés au cours de l’atelier.
Les thématiques abordées comprenaient non seulement le calcul de l’empreinte carbone, mais aussi des sujets connexes comme la taxonomie durable, essentielle pour orienter les décisions d’investissement vers des projets plus respectueux de l’environnement. Ce retour d’expérience est fondamental pour adapter les futures formations aux besoins spécifiques des acteurs du secteur.
Un avenir durable
L’engagement croissant des institutions financières envers la durabilité marque un tournant significatif dans la manière dont elles envisagent leurs opérations. L’atelier a servi de plateforme pour encourager ces institutions à intégrer pleinement les considérations environnementales dans leurs stratégies d’investissement.
En renforçant leurs compétences en matière de calcul et d’évaluation de l’empreinte carbone, elles se positionnent non seulement comme responsables sur le plan environnemental, mais aussi comme leaders dans la transition vers une économie plus verte.
Cet événement souligne l’importance d’une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur financier et environnemental afin de construire un avenir où le développement économique se conjugue avec la préservation de notre planète.
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