Un rapport publié par le ministère des Finances hier, mercredi 17 janvier 2024, intitulé « Cadre budgétaire à moyen terme 2024-2026 », a assuré que les dépenses budgétaires ont connu une évolution de 16,5% en 2022 et devraient baisser progressivement à 10,8% à fin 2023 et à 4,4% en moyenne au cours de la période 2024-2026.
Ceci s’inscrit dans le cadre des efforts de mise en œuvre des orientations en matière des finances publiques adoptées au cours de cette période pour maitriser davantage les dépenses de fonctionnement, restructurer le service public, continuer à contrôler et rationaliser les dépenses de subventions tout en dynamisant le rôle social de l’État dans la protection des couches sociales vulnérables et renforçant la gouvernance des entreprises publiques afin de contenir leurs engagements mettant une certaine pression sur le budget de l’État.
D’autre part et concernant l’évolution des ressources budgétaires, les données du rapport indiquent que pour la période 2024-2026 les prévisions se basent sur les exigences des programmes des réformes dans le but de rétablir les équilibres financiers en renforçant les ressources propres de l’État et en améliorant l’effort de leur mobilisation. Les recettes budgétaires devraient évoluer à un taux de 7,4% au cours alors qu’on s’attend également à ce que les ressources propres atteignent une part de 68% du budget et environ 27,3% du PIB d’ici 2026, contre 63,7% et 28,6%, respectivement, en 2023.
Les prévisions des ressources et des dépenses budgétaires pour la période 2026-2024 se basent également sur la limitation du déficit budgétaire (hors dons et confiscations) de -6,6 % du PIB en 2024 à -3,9% du PIB à l’horizon de 2026, enregistrant ainsi un solde primaire positif, ce qui constitue un indicateur satisfaisant mettant en exergue le rétablissement des équilibres financiers et le renforcement du contrôle du niveau la dette publique.
Selon le ministère des Finances, les prévisions budgétaires à moyen terme pour la période 2024-2026 reflètent la poursuite des efforts de réforme à travers l’élaboration d’un ensemble de politiques et de procédures en plus des réformes structurelles au niveau de la gestion des finances publiques.
Ceci vise principalement à parvenir à une croissance économique inclusive et durable et à améliorer le climat des affaires pour créer un terrain propice attirant les investisseurs étrangers tout en maintenant la position de la Tunisie en tant que destination attrayante pour les investissements et ce, parallèlement à la préservation du rôle social de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance du secteur public.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires