Le Hezbollah intensifiera ses attaques si Israël continue de cibler des civils

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré ce mercredi que si Israël continue de cibler les civils, le Hezbollah répondra en visant de nouvelles colonies avec des missiles.

Nasrallah a affirmé que la résistance au Liban, en soutien à Gaza, a le droit de répondre aux attaques israéliennes, et a souligné que l’armée israélienne, en difficulté depuis dix mois, se cache derrière des massacres de civils.

Menaces contre Israël

Nasrallah a averti que la résistance pourrait étendre ses attaques si les agressions contre les civils se poursuivent. Il a également affirmé que toute incursion israélienne au Liban entraînerait la destruction de leurs tanks. Selon Nasrallah, Israël n’a pas atteint ses objectifs après dix mois de combats et tente de masquer ses échecs par des massacres de civils.

Soutien à Gaza

Nasrallah a justifié les actions de la résistance palestinienne à Gaza depuis le 7 octobre, affirmant qu’il s’agit d’un droit légitime. Il a promis que le soutien du Hezbollah continuerait tant que les attaques israéliennes sur Gaza se poursuivraient.

Situation militaire

Le secrétaire général du Hezbollah a également indiqué que l’armée israélienne souffre d’un manque de soldats et de tanks, et a attribué les responsabilités des massacres à l’appui militaire américain à Israël. Nasrallah a réfuté les rumeurs concernant un accord sur les frontières sud du Liban et a affirmé que l’avenir de cette région serait déterminé par l’issue du conflit en cours, qu’il pense favorable à la résistance.

Contexte du conflit

Depuis le 8 octobre, des échanges de tirs intermittents ont lieu à la frontière israélo-libanaise entre l’armée israélienne et le Hezbollah, ainsi que d’autres factions palestiniennes, entraînant des pertes humaines des deux côtés.

Simultanément, Israël poursuit ses opérations militaires à Gaza depuis le 7 octobre, causant plus de 125 000 morts et blessés palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ainsi que plus de 10 000 disparus, aggravant une situation humanitaire déjà désastreuse dans la région.