Les autorités nigériennes ont annoncé l’annulation de l’accord de siège avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et ont ordonné la fermeture immédiate de ses bureaux ainsi que le départ immédiat de ses employés étrangers.
Une décision prise par le ministère des Affaires étrangères
Selon un communiqué publié sur la page officielle de l’Alliance des États du Sahel sur X (anciennement Twitter), cette décision a été prise conformément à une directive du ministère des Affaires étrangères à Niamey.
Le gouvernement nigérien avait déjà exprimé des inquiétudes concernant la manière dont les organisations internationales humanitaires distribuent l’aide aux ONG locales, souvent sans concertation avec les autorités.
Trois mois après la fermeture d’une autre agence humanitaire
Cette mesure survient trois mois après l’éviction de l’Agence de coopération technique et de développement (ACTED), une autre organisation humanitaire opérant au Niger. Ces décisions traduisent une volonté croissante des autorités de reprendre le contrôle des opérations humanitaires sur leur territoire.
Plus de 70 000 bénéficiaires concernés
Présent au Niger depuis 1990, le CICR a joué un rôle crucial dans l’assistance humanitaire, notamment en réponse aux crises dans les régions de Liptako-Gourma et du bassin du lac Tchad. L’organisation affirme avoir fourni une aide à plus de 70 000 déplacés affectés par les conflits et l’insécurité dans le pays.
Si le CICR n’a pas encore réagi officiellement à cette expulsion, cette décision marque un nouveau tournant dans la politique humanitaire du Niger, déjà sous pression internationale depuis le coup d’État de 2023.
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