Une série de mesures ont été prises lors d’un conseil ministériel restreint tenu aujourd’hui et présidé par le chef du gouvernement sur le nouveau projet de code des eaux et la gouvernance de gestion des ressources en eau. Il s’agit de:
Poursuite de l’approvisionnement en ressources en eau de surface par l’achèvement de 4 barrages, à savoir Mellègue supérieur, Douimiss, et les deux réservoirs de la Kalaâ Kebira et Saïda, d’une capacité totale de 318 millions de m³, ainsi que le lancement de la construction des barrages de Raghay et Khalled, avec l’achèvement de l’axe de liaison entre les barrages de Saïda et Kalaâ .
La poursuite de l’approvisionnement en ressources en eau souterraine avec l’attribution de crédits financiers supplémentaires pour l’année 2025 afin de réaliser des puits profonds (plus de 1000 mètres) dans les gouvernorats de Kef et Nabeul.
Valorisation des eaux traitées pour garantir la sécurité alimentaire, avec la création de 127 stations de traitement des eaux produisant environ 292 millions de m³, et 61 autres stations utilisant les eaux traitées pour l’irrigation et l’arrosage des espaces verts, ainsi que l’utilisation de 14 millions de m³ dans le secteur agricole et la mise en place d’un programme d’irrigation pour 11 500 hectares de terres domaniales.
Renforcement des programmes de dessalement de l’eau pour garantir l’approvisionnement en eau potable, par l’achèvement de la station de dessalement en cours à Sousse avec une capacité de production de 50 000 m³ par jour, et le lancement de 7 stations de dessalement d’eau souterraine dans les gouvernorats du sud avec une capacité totale de 40 000 m³ par jour.
Achèvement de l’élaboration du “plan directeur pour les eaux embouteillées à l’horizon 2050”.
Adoption d’une politique d’énergies renouvelables pour contrôler les coûts de production et transformer l’eau, par le biais d’audits énergétiques et d’amélioration de l’efficacité énergétique des installations hydrauliques et administratives, avec l’intégration des énergies renouvelables hydroélectriques et photovoltaïques à hauteur de 30 % de la consommation totale d’énergie en 2035, et la mise en place d’un système de gestion de l’énergie pour rationaliser la gestion énergétique, avec la programmation de la construction de deux stations à Sfax et Tozeur pour fournir 40 % de la consommation énergétique répartie sur six stations de dessalement.
Création d’une plateforme numérique d’aide à la décision pour la gestion en temps réel des ressources en eau.
Réhabilitation des systèmes d’approvisionnement en eau potable dans les zones rurales avec un coût de 2361 millions de dinars.
Généralisation des compteurs intelligents.
Accélération du processus pour finaliser le projet du Code de l’Eau pour le soumettre au Conseil des ministres.
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