Sante

Le placebo peut-il réellement guérir ?

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Un historique fascinant

Au 18e siècle, Gilkrist, souffrant d’une maladie jugée “incurable”, fit appel à William Cullen (1710-1790), un médecin écossais de renom de l’époque. Cullen, qui a occupé plusieurs postes prestigieux à l’Université d’Édimbourg, choisit d’utiliser un placebo pour apaiser son patient, marquant ainsi un tournant dans l’utilisation médicale de ce terme initialement religieux.

Le placebo est devenu de plus en plus à être reconnu dans le contexte médical comme un moyen de “satisfaire le patient”.

Qu’est-ce qu’un placebo ?

Un placebo, défini comme un traitement sans principe actif, suscite encore aujourd’hui de nombreuses interrogations.

Kamal Nahas, dans son article pour Live Science, explore les divers contextes médicaux où le placebo pourrait être employé et les raisons pour lesquelles les patients peuvent se sentir mieux après sa consommation.

L’effet placebo expliqué

Le Dr. Christopher Labos, de McGill Office for Science and Society, précise que le terme “placebo” ne doit pas être compris comme une tromperie. Le placebo peut induire un bien-être par des modifications psychologiques et physiologiques, sans pour autant contenir de substances actives.

Il est crucial en recherche scientifique comme point de contrôle pour évaluer l’efficacité des traitements.

L’impact du contexte et des attentes

Les interactions sociales et les attentes des patients jouent un rôle prépondérant dans l’efficacité perçue du placebo.

Le “Hawthorne Effect” illustre bien cette tendance des patients à ressentir une amélioration simplement parce qu’ils participent à une étude ou reçoivent de l’attention médicale.

Les fondements physiologiques de l’effet placebo

Des études récentes ont mis en évidence que des changements neurophysiologiques pourraient sous-tendre l’effet placebo. Par exemple, la prefrontal cortex du cerveau peut moduler la perception de la douleur.

Catherine Hall, chercheuse à Harvard, souligne l’importance des signaux sociaux et des expériences préalables dans la modulation de la réponse à un placebo.

 

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