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Le Royaume-Uni n’est pas la France : Le cauchemar des immigrés sera écrabouillé aux législatives

Le Royaume-Uni n’est pas la France : Le cauchemar des immigrés sera écrabouillé aux législatives

 

Les sondages se suivent et se ressemblent pour le Premier ministre britannique, Rishi Sunak : Une défaite historique aux élections législatives anticipées du 4 juillet. Et c’est encore pire dans la dernière enquête : Elle prédit une majorité écrasante de 425 sièges sur 650 au Parlement pour le Parti travailliste, selon les dernières projections par circonscription publiées par l’institut de sondage YouGov. Ainsi seront balayés 14 ans de règne absolu et discontinu du Parti conservateur, et c’est Sunak qui plantera le dernier clou sur le cercueil…

Le chef de la majorité a tout fait pour contrer son rival Keir Starmer, rien n’y a fait ; il a même essayé de masquer ses échecs économiques patents en se défaussant sur les migrants, en leur collant tous les maux du pays. A part divertir l’opinion publique cela n’a réglé en rien les problèmes des sujets du roi Charles III. Sunak, fils d’immigrés indiens, restera dans les annales de l’Histoire comme le Premier ministre qui a le plus rogné les droits des étrangers, les migrants illégaux comme les étudiants. Mais vous me direz que l’ancien banquier d’affaires marié à la femme la plus fortunée du Royaume-Uni n’a que faire des malheurs des migrants.

S’il avait quelque avancée socio-économique à faire valoir les Britanniques auraient fermé les yeux sur les horreurs qu’il fait subir aux immigrés. En fait c’est son incapacité à relever le pays, après les fiascos de Boris Johnson et Liz Truss, qui emportera les travaillistes. A en croire les sondages les deux tiers des membres du gouvernement pourraient ne pas être reconduits comme députés, dont Sunak et le chancelier de l’Échiquier Jeremy Hunt. Une déroute de cette ampleur ne s’est jamais produite.

Toujours selon les enquêtes même les libéraux-démocrates (centristes) reviendront en force, en tant que troisième force au Parlement, damant le pion aux nationalistes écossais. Même Reform UK, le parti de Nigel Farage, l’homme qui a vendu aux Britanniques les chimères du Brexit, s’en tire mieux dans les sondages que les conservateurs au pouvoir.

La principale leçon qu’on retient de tout cela c’est que les migrants ne peuvent pas être la panacée, c’est un épouvantail qu’on peut agiter en période de campagne électorale pour terrifier les citoyens et capter leurs votes. Mais une fois aux manettes, dans le dur, il faut beaucoup plus pour calmer les appétits : il faut des résultats économiques tangibles que les citoyens pourront se mettre sous la dent…

Les postures racistes et xénophobes ne peuvent pas faire illusion dans la durée. À méditer pour l’extrême droite française qui s’apprête à jouer les premiers rôles. Mais à en croire les derniers développements le réalisme commence à infuser de l’autre côté de la Manche.

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