Le sommet des BRICS attise toutes les convoitises, avec de plus en plus de pays souhaitant y participer, y compris des nations européennes, arabes et africaines. Cette affluence internationale témoigne du poids croissant du BRICS en tant que bloc économique majeur, capable de défier d’autres alliances traditionnelles.
Le prochain sommet du BRICS, prévu le mois prochain en Afrique du Sud, suscite une anticipation particulièrement palpable, avec une trentaine de pays ayant exprimé leur intérêt à rejoindre le groupe. De nombreux délégués de ces nations sont attendus à l’événement, ce qui pourrait en faire l’un des plus grands sommets de l’histoire du BRICS, amplifiant davantage son rôle sur la scène internationale, selon des médias sud-africains.
Adhésion croissante
Outre les membres traditionnels du BRICS – Brésil, Russie, Inde et Chine – une pléiade de nations de divers continents manifestent leur intérêt pour la participation au sommet. Cette adhésion croissante témoigne du poids économique grandissant du BRICS, capable de rivaliser avec d’autres alliances traditionnelles.
La décision de l’Afrique du Sud d’accueillir le sommet a ouvert la voie à cette affluence record. Les réservations ont commencé à affluer dès que l’annonce de l’hôte a été faite. On s’attend à ce que l’événement génère une croissance économique significative pour l’Afrique du Sud, grâce à l’augmentation du tourisme et aux investissements des pays alignés avec les BRICS. Ce sommet représente donc une opportunité exceptionnelle pour l’Afrique du Sud d’accroître son rayonnement international et de stimuler son économie.
Au-delà des avantages économiques, l’intérêt accru pour le sommet du BRICS en Afrique du Sud témoigne du désir croissant des pays de participer aux discussions et aux décisions qui façonnent notre monde. Ces nations cherchent à avoir une voix et une influence dans la définition des politiques mondiales et considèrent le sommet du BRICS comme une plateforme clé pour atteindre ces objectifs.
L’Afrique du Sud se prépare à accueillir un sommet du BRICS qui promet d’être historique. Avec une participation sans précédent, cet événement devrait non seulement stimuler l’économie locale, mais aussi renforcer le rôle des BRICS en tant que force influente sur la scène mondiale. C’est une occasion passionnante pour toutes les nations impliquées de collaborer, de dialoguer et de forger de nouvelles alliances pour l’avenir.
Le président Poutine absent
Le président russe Vladimir Poutine ne participera pas au sommet des Brics (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Russie) prévu fin août à Johannesburg, a annoncé mercredi 19 juillet la présidence sud-africaine, mettant fin à plusieurs mois de spéculation sur le sujet.
Cette annonce épargne un épineux dilemme à Pretoria, qui préside les Brics et refuse de condamner l’invasion russe de l’Ukraine. Vladimir Poutine est en effet visé par un mandat de la Cour pénale internationale (CPI), et en tant que membre de la CPI, l’Afrique du Sud est théoriquement censée l’arrêter s’il entre sur son territoire.
Le sommet des BRICS reste néanmoins un événement important qui réunira les dirigeants de l’Afrique du Sud, du Brésil, de la Chine et de l’Inde pour discuter des questions économiques et politiques d’intérêt commun. L’absence de Vladimir Poutine ne devrait pas remettre en cause la tenue du sommet, mais elle soulève des questions concernant les relations internationales et la position de l’Afrique du Sud vis-à-vis des problèmes géopolitiques mondiaux.
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