Economie

L’Egypte a annulé les traitements préférentiels pour les entreprises publiques

L’Egypte a annulé les traitements préférentiels pour les entreprises publiques

Un nouveau système fiscal simplifié et intégré sera prochainement mis en place pour encourager les startups, les petites entreprises et l’entrepreneuriat.

L’Egypte a annulé les traitements préférentiels pour les entreprises publiques afin de garantir la libre concurrence sur le marché, a déclaré vendredi 25 octobre Ahmed Kouchouk, le ministre des Finances.

« La priorité est de renforcer la confiance des investisseurs égyptiens et internationaux dans l’économie égyptienne. L’Etat fait des efforts pour maximiser les retours sur l’investissement grâce à un climat équilibré, attractif et plus compétitif en stimulant la contribution du secteur privé aux activités économiques et à l’investissement », a affirmé Kouchouk lors d’une réunion avec des représentants d’institutions financières et de banques d’investissement.

Le ministre a aussi réaffirmé l’engagement du gouvernement à limiter les investissements publics à 1 000 milliards de livres égyptiennes soit l’équivalent de 20,51 milliards de dollars américains pour donner un plus grand espace au secteur privé.

De nouvelles initiatives ont été prises pour soutenir les secteurs de l’exportation, de la technologie, du tourisme, de l’économie verte et de l’automobile afin de stimuler la croissance économique, a ajouté Kouchouk.

L’Egypte a franchi de grands pas pour renforcer la présence du secteur privé dans l’économie égyptienne surtout depuis le lancement, le 13 juin 2022, du document de la propriété de l’Etat qui détermine, entre autres, les secteurs et les industries où l’Etat envisage de réduire sa présence.

Rappelons que les prévisions s’annoncent positives pour l’économie égyptienne. Dans le dernier rapport du FMI qui estime qu’elle connaîtra une forte reprise au cours de l’exercice 2025/2026, avec une croissance du PIB située à 4,1%.  

Les prévisions du FMI pour l’Égypte, dans les années à venir, sont encourageantes. Elles indiquent une augmentation significative par rapport à l’estimation de 2,7% pour l’exercice 2024/2025.  

Pour l’exercice 2023-2024, la croissance du PIB est tombée à 2,4%, contre 3,8% l’année précédente. Une chute provoquée par la crise monétaire et les tensions dans la région, notamment. Deux évènements qui ont conduit à la baisse des recettes du canal de Suez et au ralentissement du tourisme.  

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