Pour la première fois, onze athlètes féminines dépassent les 10 millions de dollars de revenus annuels. Le classement Forbes 2024 illustre une progression majeure du sport féminin tout en révélant des disparités persistantes.
Un classement dominé par le tennis
- Coco Gauff (Tennis) : À seulement 20 ans, l’Américaine domine le classement avec 34,4M$ (9,4M$ sur le court et 25M$ de sponsoring). Star montante, elle attire de prestigieux partenaires publicitaires.
- Iga Świątek (Tennis) : La Polonaise, n°1 mondiale en tennis, cumule 23,8M$ grâce à ses performances et à 15M$ de sponsoring.
- Eileen Gu (Ski acrobatique) : La skieuse chinoise, icône en Chine et dans le monde, tire 99,5% de ses 22,1M$ de partenariats.
- Qinwen Zheng (Tennis) : Révélée en 2024, la Chinoise enregistre 20,6M$, dont 15M$ issus de contrats publicitaires.
- Aryna Sabalenka (Tennis) : La Biélorusse brille sur le court et en dehors avec 18,7M$, répartis entre 9,7M$ de gains sportifs et 9M$ de sponsoring.
- Naomi Osaka (Tennis) : Malgré une pause sportive, la Japonaise atteint 12,9M$ grâce à ses partenariats.
- Emma Raducanu (Tennis) : À égalité avec Osaka, la Britannique doit sa fortune principalement à ses sponsors (12M$).
- Nelly Korda (Golf) : La golfeuse américaine cumule 12,5M$ et se distingue par ses performances régulières.
- Venus Williams (Tennis) : Toujours influente, la légende du tennis génère 12,1M$, principalement via ses contrats.
- Simone Biles (Gymnastique) : L’Américaine, star des JO, engrange 11,2M$, dont 11M$ de sponsoring.
Une répartition inégale des revenus
Le classement 2024 souligne une nette domination des revenus publicitaires, en particulier dans les sports individuels. Parmi les 20 athlètes du classement, le tennis représente 8 places, suivi par le golf (3) et le basketball (2).
Disparités avec le sport masculin
Malgré ces avancées, les écarts demeurent :
- 258M$ cumulés par les 20 sportives, soit seulement 12% des revenus des 20 sportifs masculins (2,23 milliards).
- 68M$ de revenus sportifs, représentant 26% du total, contre 72% chez leurs homologues masculins.
- En WNBA, le plafond salarial (241 984$) reste dérisoire face aux salaires de la NBA.
Des avancées prometteuses
Les perspectives pour le sport féminin sont encourageantes :
- Nouveaux contrats TV pour la WNBA (200M$ annuels).
- Augmentation des prize money du LPGA Tour (+90% depuis 2021).
- Engagement pour l’égalité salariale dans le WTA Tour d’ici 2033.
Une génération en pleine ascension
Avec un âge médian de 26 ans, la nouvelle génération d’athlètes féminines attire de nouveaux publics. Coco Gauff (20 ans) ou Caitlin Clark (22 ans) symbolisent cet élan.
Le classement Forbes 2024 illustre à la fois les progrès réalisés et les défis à relever pour atteindre une véritable égalité dans le sport professionnel. Le plafond de verre est fissuré, mais loin d’être brisé.
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