Les prix du café connaissent une hausse préoccupante, exacerbée par des conditions climatiques défavorables au Brésil, premier producteur mondial. Les prix du Robusta ont bondi de 3,2 %, atteignant 4 861 dollars la tonne, tandis que les stocks mondiaux d’Arabica ont chuté de 34 000 sacs dans les entrepôts de New York cette semaine.
La sécheresse continue d’affecter les cultures brésiliennes, et les températures devraient rester élevées jusqu’à mi-septembre. Selon Bloomberg, cette situation pourrait gravement compromettre la récolte de l’année prochaine. La situation est d’autant plus alarmante que les stocks mondiaux de Robusta poursuivent également leur déclin, malgré une amélioration relative des conditions climatiques au Vietnam, deuxième producteur mondial.
Pression accrue sur les marchés internationaux
La société de trading européenne List + Beisler, qui gère une partie importante du commerce du café en Europe, pointe du doigt les niveaux de stocks historiquement bas à New York et Londres, ainsi que les effets de la sécheresse au Brésil.
De plus, les perspectives de production pour 2024 se détériorent également au Vietnam, suite à une première moitié d’année marquée par un épisode de sécheresse.
Les experts en météorologie, comme Daiane Figueiredo de Bloomberg, soulignent que la combinaison de chaleur et de sécheresse mettra sous pression les récoltes futures, et les négociants surveillent de près la météo dans les principaux pays producteurs, dont le Brésil et le Vietnam.
Les prix devraient rester élevés dans les mois à venir, à moins que les conditions climatiques ne s’améliorent rapidement ou que les stocks mondiaux ne soient reconstitués.
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