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Les virus zombies : Une menace réelle avec le réchauffement climatique?

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Avec le réchauffement climatique, la fonte du permafrost en Arctique libère des virus anciens, dits “virus zombies”, qui étaient piégés dans la glace depuis des millénaires. Cette réactivation de virus jusqu’alors inactifs soulève des questions cruciales sur les risques pour la santé publique et la nécessité de se préparer à d’éventuelles menaces biologiques.

Qu’est-ce que le permafrost ?

Le permafrost est une couche de sol gelé en permanence, située principalement dans les régions arctiques. Elle contient de la matière organique, comme des plantes et des animaux morts, qui n’ont pas eu le temps de se décomposer en raison des températures extrêmes. Cependant, avec le réchauffement climatique, cette couche commence à fondre, libérant ainsi des micro-organismes, y compris des virus et des bactéries qui étaient emprisonnés dans la glace depuis des milliers d’années.

Virus zombies : Qu’est-ce que c’est ?

Les virus zombies sont des virus anciens, longtemps inactifs, qui sont réactivés après avoir été congelés dans le permafrost pendant des millénaires. Des études récentes ont démontré que certains de ces virus, tels que le Pandoravirus et le Mollivirus, peuvent encore être infectieux. Bien que ces virus ne soient pas toujours dangereux, leur présence souligne un risque potentiel pour la santé publique, car ils ne sont pas connus des systèmes immunitaires modernes.

Les risques liés à la fonte du permafrost

La fonte du permafrost libère des virus et des bactéries, qui peuvent représenter des menaces inattendues pour la santé publique. Nos systèmes immunitaires n’ayant jamais été exposés à ces agents pathogènes, l’infection par ces virus “zombies” pourrait avoir des conséquences imprévisibles. Les scientifiques surveillent de près l’évolution du permafrost pour évaluer les risques et prévenir une épidémie.

Exemple : L’anthrax en Sibérie

L’un des exemples les plus frappants de la réémergence de pathogènes anciens est l’anthrax. En 2016, une vague de chaleur en Sibérie a réactivé des spores d’anthrax emprisonnées dans le permafrost. Cette réactivation a causé une épidémie qui a tué plus de 2 300 rennes et infecté plusieurs dizaines de personnes. Cet incident a mis en évidence la possibilité de réactivation de pathogènes anciens, potentiellement mortels, dans les régions où le permafrost fond.

Conclusion

Bien que le risque de voir réapparaître de vieux virus soit encore considéré comme faible, il est essentiel de rester vigilant face à cette menace potentielle. Avec le réchauffement climatique qui continue de progresser, une surveillance continue et des recherches approfondies sont nécessaires pour prévenir une crise sanitaire liée aux “virus zombies”. La préparation et la gestion de ce risque deviendront des priorités cruciales dans les années à venir.

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