Le président français Emmanuel Macron a appelé dimanche dernier à des élections législatives anticipées suite à la défaite de son parti face à l’extrême droite lors des élections du Parlement européen. Cette annonce a eu un impact significatif sur le marché des changes, entraînant une chute du cours de l’euro et une montée du dollar.
L’Euro à son plus bas niveau en un mois
Le taux de change de l’euro a chuté à 1,0764 dollar, atteignant son plus bas niveau depuis le 9 mai dernier lors des premières transactions en Asie. En dernière cotation, l’euro enregistrait une baisse de 0,52%, atteignant 1,0743 dollar.
Cette dévaluation survient alors que les investisseurs évaluent les implications de l’incertitude politique renouvelée dans la deuxième plus grande économie de la zone euro en cette année électorale cruciale.
Répercussions des élections Européennes
Les partis nationalistes eurosceptiques ont réalisé des gains significatifs lors des élections du Parlement européen, selon les sondages à la sortie des urnes.
Cette montée en puissance des partis extrémistes a poussé Emmanuel Macron à prendre le risque de proposer des élections législatives anticipées dans le but de renforcer son autorité.
Fluctuations du marché des devises
- Dollar américain : Le dollar a progressé de 0,37%, atteignant 105,28 selon l’indice mesurant la performance de la devise américaine face à six autres devises majeures. Il s’agit du plus haut niveau du dollar depuis le 9 mai.
- Yen japonais : Le yen s’est déprécié à 156,92 contre le dollar au moment de la rédaction de ce rapport.
- Livre sterling : La livre britannique est restée stable à 1,271 dollar après avoir touché 1,2700 dollar, son plus bas niveau en une semaine, plus tôt dans la session.
Redressement de l’Or
Après avoir subi sa plus forte baisse quotidienne en trois ans et demi lors de la session précédente, l’or a regagné du terrain. Les prix au comptant ont augmenté de 0,5%, atteignant 2305,94 dollars l’once.
La dépréciation précédente de 3,5%, soit 83 dollars par once, était due à la suspension des achats par la banque centrale chinoise et à des données robustes sur l’emploi aux États-Unis, qui ont sapé les attentes de réduction des taux par la Réserve fédérale en septembre.
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