Libyan security forces patrol on August 23, 2018 near the site of an attack on a checkpoint in the city of Zliten, 170 km east of the capital Tripoli. - An attack on a checkpoint between the Libyan capital and the town of Zliten killed six soldiers of the UN-backed unity government, an interior ministry source said. (Photo by Mahmud TURKIA / AFP) (Photo credit should read MAHMUD TURKIA/AFP/Getty Images)
Les affrontements près de Tripoli, opposant l’armée nationale libyenne fidèle au maréchal Khalifa Haftar et les troupes du gouvernement d’union nationale ont fait 205 morts dont 18 civils et 913 blessés, a annoncé jeudi le Bureau de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Tripoli.
Un précédent bilan fait état de 174 morts et 641 blessés depuis le déclenchement des hostilités, le 4 avril courant.
Les efforts diplomatiques pour mettre fin aux combats n’ont pas encore abouti après deux sessions d’urgence à huis-clos du Conseil de sécurité, en raison des divergences entre ses membres.
Actuellement, la conclusion d’un cessez-le feu achoppe sur le refus de Haftar de retirer ses troupes des zones occupées dans l’Ouest du pays, une condition exigée par le Premier ministre Fayez Al-Serraj.
Une troisième réunion du Conseil de sécurité convoquée par l’Allemagne est prévue ce jeudi. Mais le projet de résolution présenté au pays membre n’a pas fait l’unanimité, ce qui diminue l’espoir d’aboutir à des mesures pour mettre fin aux combats.
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