En réaction à l’annonce faite par Imed Trabelsi, ministre libyen de l’Intérieur du gouvernement d’union nationale, basé à Tripoli, qui prévoient notamment la mise en place d’une « police des mœurs » chargée de faire respecter le port obligatoire du voile, Abdel Hamid Dbeibah a tenu à préciser dans un discours prononcé lors du Forum des jeunes de Libye à Misrata que “le département des bonnes mœurs ne touche pas les libertés, mais vise à lutter contre ceux qui corrompent la moralité..”.
“Nous sommes une société conservatrice, et cela vient de chaque foyer et de chaque mère libyenne, ce n’est pas imposé “.
“Les propositions visant à imposer le port du voile aux femmes et aux filles dès l’âge de neuf ans, à restreindre les interactions entre hommes et femmes, et à contrôler les choix personnels des jeunes en matière de coiffure et d’habillement sont non seulement alarmantes, mais violent également les obligations qui incombent à la Libye en vertu du droit international”, a déclaré Bassam Al Kantar, chercheur sur la Libye à Amnesty International..
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