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L’Italie prévoit d’accueillir 165 000 travailleurs étrangers en 2025

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Face aux défis démographiques et économiques, l’Italie adopte une nouvelle stratégie pour pallier la pénurie de main-d’œuvre.

En 2025, le pays prévoit de délivrer 165 000 visas de travail, un chiffre en hausse pour attirer des talents étrangers dans des secteurs clés tels que l’agriculture, la santé, la construction et les technologies.

Une réponse à la pénurie de main-d’œuvre

Avec une population vieillissante et des besoins croissants dans divers domaines, le gouvernement italien souhaite renforcer son économie en facilitant l’immigration professionnelle. Ce quota de 165 000 permis de travail inclut à la fois des contrats saisonniers et non saisonniers, permettant de répondre aux besoins spécifiques de chaque secteur.

Les emplois saisonniers concernent principalement l’agriculture, le tourisme et l’hôtellerie, où les travailleurs étrangers pourront exercer jusqu’à neuf mois sous la condition d’une offre d’emploi préalable et d’un employeur garant.

Les contrats non saisonniers, quant à eux, ciblent des professions nécessitant une main-d’œuvre plus qualifiée, notamment dans :

  • La santé, avec 10 000 visas réservés aux soignants, infirmiers et aides médicaux.
  • L’ingénierie, la construction, la logistique et les transports, où la demande en techniciens qualifiés, chauffeurs et ouvriers spécialisés ne cesse d’augmenter.
  • L’informatique et les télécommunications, avec un fort besoin en experts en développement logiciel, cybersécurité et infrastructures numériques.

Des conditions spécifiques selon les catégories de travailleurs

L’accès à ces visas dépend de critères bien définis. Pour les emplois saisonniers, une offre d’emploi confirmée et un parrainage par un employeur italien sont requis.

Les travailleurs du secteur médical doivent justifier d’une certification et d’une expérience en soins de santé, ainsi que d’un contrat de travail et d’une preuve d’hébergement.

Les professions hautement qualifiées, notamment dans l’ingénierie et l’informatique, peuvent bénéficier de la Carte bleue européenne, qui offre la possibilité de travailler en Italie sous certaines conditions :

  • Un diplôme universitaire en lien avec l’emploi visé.
  • Un salaire supérieur à la moyenne nationale.
  • Une assurance maladie et une preuve de logement.

L’Italie encourage également les travailleurs indépendants en leur permettant d’obtenir un visa, sous réserve de prouver leur stabilité financière et leur inscription à la Chambre de commerce italienne.

Une ouverture pour dynamiser l’économie

Une fois en Italie, les bénéficiaires d’un visa de travail doivent demander un titre de séjour dans les huit jours suivant leur arrivée. Ce processus est indispensable pour assurer la régularité de leur statut et bénéficier des droits liés à leur emploi.

Avec cette initiative, l’Italie entend attirer de nouveaux talents et répondre aux besoins de son marché du travail. En facilitant l’accès aux visas et en diversifiant les secteurs d’accueil, Rome espère stimuler la croissance et assurer un meilleur équilibre entre l’offre et la demande de main-d’œuvre.

 

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