Le PDL (Parti destourien libre) a convoqué la presse ce vendredi 28 juin pour lui exposer les derniers développements des affaires judiciaires dans lesquelles est citée la cheffe de file des destouriens libres, Abir Moussi. L’avocat Karim Krifa a déclaré que cette dernière risque 10 ans d’emprisonnement, suite à une des plaintes déposées par l’ISIE (Instance supérieure indépendante pour les élections)…
Ce dossier concerne les déclarations de Mme Moussi lors d’une conférence de presse organisée par le parti au terme des élections législatives de 2022. Son Comité de défense continue de soutenir mordicus que la politicienne n’avait fait qu’émettre une opinion partagée par une pléthore d’observateurs et par les opposants sur la légitimité du processus électoral.
Maître Krifa a ajouté que le juge a bouclé l’instruction et a pris la décision de traduire Mme Moussi devant la Chambre de mise en accusation au motif que les charges qui pèsent sur elle relèvent du crime. Il a déclaré que l’ISIE a déposé cette plainte dans une totale illégalité et que la politicienne n’est coupable en rien d’un délit électoral…
En conséquence les poursuites pour atteinte à un fonctionnaire, diffusion de fausses informations et atteinte à la sécurité publique ne relèvent pas des prérogatives de l’instance, affirme le membre du Comité de défense de Mme Moussi.
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