Economie

Maroc : Crise profonde pour les restaurants et cafés

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Le secteur de la restauration et des cafés au Maroc traverse une période critique, marquée par des fermetures massives et des pertes d’emplois significatives.

L’Association nationale des cafés et restaurants du Maroc (ANPCRM) tire la sonnette d’alarme sur la situation alarmante, particulièrement dans des régions clés comme Casablanca-Settat.

Fermetures en masse et pertes d’emploi

Selon les révélations de Noureddine Harrak, président de l’ANPCRM, la région de Casablanca-Settat a vu la fermeture de 8.964 établissements, ce qui représente 40% du total des fermetures au niveau national.

Ces fermetures ont entraîné la perte de 53.800 emplois, exacerbant la crise dans le secteur. Des chiffres similaires sont observés dans d’autres régions comme Rabat-Salé-Kénitra et Fès-Meknès.

Des revendications claires

Face à cette crise, l’ANPCRM a présenté un cahier revendicatif lors des rencontres avec divers ministères, incluant celui de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences.

Le syndicat plaide pour l’annulation des pénalités et des amendes liées à la CNSS et demande un rééchelonnement des dettes en accord avec les capacités de remboursement des professionnels concernés.

Problématiques fiscales et hausse des coûts

Le syndicat critique également le système fiscal actuel, le jugeant pénalisant, surtout face à une concurrence informelle qui s’accroît.

L’augmentation des prix des ingrédients, notamment du café, qui a connu une hausse de plus de 30%, complique davantage la situation, poussant certains à augmenter leurs tarifs malgré un contexte économique défavorable.

 

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