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Maroc : la Chine officialise un investissement de près d’un milliard de dollars, on parle même de 6,3 milliards

Maroc : la Chine officialise un investissement de près d’un milliard de dollars, on parle même de 6,3 milliards

Le Maroc, qui est déjà un ténor de l’industrie automobile (14 milliards de dollars à l’export en 2023, +27%), est en bonne voie pour devenir un géant des batteries électriques. Ce statut le royaume le devra aux chinois Hailiang et Shinzoom. Ils vont bâtir au Maroc deux usines de batteries automobiles, un investissement global de près d’un milliard de dollars, ont confié hier mardi 14 mai des responsables marocains.

Les autorités en charge du développement de la zone industrielle nord du Maroc, Tanger Tech, ont précisé que Zhejiang Hailiang projette d’installer une méga usine de cuivre, sur une surface de 30 hectares. Le 8 mai 2024 on vous parlait d’un financement de 288 millions de dollars, ce sera finalement 450 millions.

C’est presque le même montant que déboursera Shinzoom, une société du groupe Hunan Zhongke : 460 millions de dollars pour installer une usine d’anodes sur 20 hectares, dit le communiqué émis par les autorités. L’annonce a été faite en mars 2024.

Rappelons qu’en avril dernier le gouvernement marocain a donné son aval au fabricant chinois de batteries électriques BTR New Material Group (835185.BJE) pour monter une usine dans les environs de Tanger, pour y produire des cathodes de composants clés. On évoquait un investissement de 3,5 milliards de yuans (quelque 497 millions de dollars).

Un autre fabricant chinois, CNGR Advanced Material (300919.SZ), est très intéressé par une usine de cathodes à Jorf Lasfar, à 100 kilomètres au sud de Casablanca. Le gouvernement a déjà réservé 283 hectares pour l’industrie des batteries électriques. Par ailleurs en 2023 les autorités marocaines et l’entreprise chinoise Gotion ont ébruité une usine de batteries électriques, avec un investissement colossal de 6,3 milliards de dollars…

En avril dernier le ministre de l’industrie Ryad Mezzour a confié à l’agence Reuters que le projet de Gotion est sur de bons rails, les négociations en sont au stade de l’empreinte et de l’emplacement de l’usine.

Ce qui fait courir les investisseurs chinois c’est la position géographique du Maroc sur le détroit de Gibraltar, les accords de libre-échange avec les principaux marchés de l’Union européenne et des USA et le pôle automobile du royaume, très florissant. Ce secteur est leader dans les exportations industrielles du pays, grâce à des géants comme Stellantis (STLAM.MI) et Renault (RENA.PA), lesquels affichent une production annuelle cumulée de 700 000 véhicules. Et tout autour il y a un écosystème de fournisseurs locaux.

 

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