On a appris ce lundi 30 septembre, à travers un communiqué laconique, que le français TotalEnergies a engrangé au Maroc des bénéfices consolidés de l’ordre de 406 millions de dirhams (MDH), contre 96 MDH à la même période en 2023. Pas de doute : les hydrocarbures payent bien et le français sait y faire pour ramasser un maximum…
Dans le détail le géant doit ces brillants résultats à une hausse des volumes écoulés sur le marché local, dans une conjoncture de reprise économique (enfin, ça c’est ce que dit le communiqué, on demandera l’avis des Marocains), de baisse des prix (là aussi on vérifiera auprès des consommateurs) et d’effets de stock moins problématiques qu’au premier semestre 2023.
On aurait aimé avoir le même exercice de transparence sur les “petites affaires” du Premier ministre Aziz Akhannouch, même à minima, même avec un communique aussi bref que celui de Total. Les citoyens marocains n’ignorent pas que le chef de l’exécutif est aussi un brillant businessman, qu’il prospère entre autres avec le juteux marché du pétrole et du gaz. Bon, tout ça est une vraie nébuleuse, très opaque, avec des conflits d’intérêt flagrants, des pratiques que la légalité et la morale réprouvent, mais que voulez-vous, ça se passe comme ça dans le royaume…
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