Le roi Mohammed VI du Maroc, âgé de 61 ans, a récemment fait sa première apparition publique après plusieurs mois d’absence, alimentant de nombreuses spéculations concernant son état de santé.
Observé lors de sa visite sur la tombe de son grand-père, le souverain marocain semblait notablement amaigri, renforçant les interrogations sur ses conditions physiques.
Suivi médical constant depuis 2018
Depuis 2018, Mohammed VI est suivi pour des problèmes cardiaques qui l’ont déjà conduit à subir des interventions chirurgicales à Paris et à Rabat. Les communications officielles décrivent ces opérations comme bénignes, mais l’opacité autour de sa santé continue de susciter des inquiétudes au sein de l’opinion publique.
Les détails précis sur la nature de sa maladie restent peu divulgués, bien que des indices pointent vers une affection sérieuse, comme en témoigne sa perte de poids.
Des absences remarquées dans des moments critiques
L’absence du roi a été particulièrement ressentie lors de moments cruciaux pour le pays, comme lors du séisme de 2023, qui a causé la mort de près de 3.000 personnes.
Mohammed VI n’était pas présent au Maroc à ce moment, suscitant des critiques malgré la publication d’une photo de lui lors d’une réunion de crise. Il aurait été en France pour des soins médicaux durant cette période.
Le rôle croissant de l’héritier présomptif
Face à ces incertitudes, le prince héritier Moulay el-Hassan, âgé de 21 ans, a de plus en plus souvent remplacé son père lors d’engagements officiels, y compris lors de visites de dignitaires étrangers, comme celle du président chinois Xi Jinping.
La préparation du jeune prince à ses futures responsabilités royales semble s’accélérer face à l’état de santé fluctuant de son père.
Enjeux et perspectives
Cette situation soulève des questions sur la transition du pouvoir et l’impact potentiel sur la stabilité politique et économique du Maroc.
Alors que le roi tente de maintenir une apparence de normalité, les spéculations autour de sa santé et l’avenir de la monarchie continuent de dominer les discussions tant au niveau national qu’international.
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