Meta, la société mère de Facebook et Instagram, est actuellement en pleine réflexion sur la gestion et la modération du terme «sioniste» sur ses plateformes.
Un porte-parole de Meta a souligné l’importance de revoir les politiques de modération concernant l’usage du terme «sioniste», qui, bien que souvent utilisé pour désigner l’idéologie d’une personne, peut aussi servir à désigner les Juifs ou les Israéliens de manière plus générale.
Cette considération intervient après que le Washington Post a levé le voile sur les discussions internes de Meta à ce sujet. L’entreprise cherche à trouver un équilibre entre la lutte contre les discours de haine et la protection de la liberté d’expression.
Cependant, cette potentielle mesure de modération suscite des inquiétudes quant à ses implications sur la liberté d’expression. Alia Al Ghussain, chercheur sur l’intelligence artificielle et les droits humains cité par Amnesty International, a averti que restreindre l’usage du terme «sioniste» pourrait mener à une «restriction disproportionnée et arbitraire» de la liberté d’expression, étouffant ainsi les voix palestiniennes, juives et d’autres communautés tentant de dénoncer les violences perpétrées à Gaza.
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