(FILES) This file photo taken on October 28, 2021 shows the META logo on a laptop screen in Moscow. - Russia on October 11, 2022 added US tech giant Meta, the parent company of Instagram and Facebook, to a list of "terrorist and extremist" organisations, according to a database of the Federal Service for Financial Monitoring (Rosfinmonitoring). (Photo by Kirill KUDRYAVTSEV / AFP)
L’entreprise américaine Meta Platforms a accepté de verser 25 millions de dollars pour mettre un terme à une plainte déposée par Donald Trump après la suspension de ses comptes sur Facebook et Instagram en 2021, à la suite de l’attaque du Capitole par ses partisans.
En 2021, Donald Trump avait intenté des poursuites contre Meta, Twitter (X) et Alphabet (Google), accusant ces entreprises de censurer illégalement les opinions conservatrices en le bannissant de leurs plateformes après l’assaut du 6 janvier sur le Capitole américain.
Ses comptes avaient été suspendus après un discours dans lequel il réitérait ses accusations de fraude électorale lors de sa défaite face à Joe Biden. Pour les réseaux sociaux, ces déclarations constituaient un risque pour la démocratie et incitaient à la violence.
Selon le document déposé par Meta devant un tribunal fédéral de San Francisco, l’accord prévoit que :
Cette décision marque la fin d’un long combat judiciaire opposant Trump aux géants de la technologie, mais elle ne signifie pas un retour de l’ex-président sur ces plateformes sous les conditions initiales.
Ce règlement soulève une nouvelle question sur la régulation des réseaux sociaux et le pouvoir des plateformes dans la gestion des discours politiques. Donald Trump a, depuis, lancé son propre réseau social, Truth Social, où il continue de s’exprimer librement.
Si cette affaire met un terme au litige entre Meta et Trump, elle relance le débat sur la liberté d’expression, la modération des contenus et la responsabilité des plateformes dans la diffusion de messages à caractère politique.
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