Deux rapports médicaux publiés hier, mardi, ont confirmé que le meurtrier de l’enfant Haroun Dhibi, âgé de quatre ans, n’était ni sous l’influence de drogues ni privé de sa capacité juridique. Selon ces rapports, l’assassin a été diagnostiqué comme ayant un « quotient intellectuel légèrement inférieur à la moyenne, sans toutefois atteindre le niveau de la déficience mentale », a précisé Imed Amri, porte-parole des tribunaux de Kasserine et procureur adjoint.
Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) ce matin, M. Amri a indiqué que, suite à la publication des résultats des expertises, le tueur est désormais considéré comme « pénalement responsable » de son acte. Il a précisé que ce crime est classé comme un meurtre prémédité, en vertu des articles 201 et 202 du Code pénal tunisien, une infraction passible de la peine capitale.
Le jugement pourrait prendre de cinq à six mois
Concernant le déroulement judiciaire, M. Amri a estimé que le verdict dans cette affaire pourrait être rendu dans un délai de cinq à six mois.
Rappel du drame
Rappelons que le 11 mars 2025, la municipalité d’Az-Zahra, dans le gouvernorat de Kasserine, a été secouée par un enlèvement suivi d’un meurtre, plongeant la région dans l’indignation et la tristesse. L’enfant Haroun a été frappé à la tête avec un objet solide, entraînant une fracture du crâne mortelle, sans avoir été victime d’abus sexuels. Ce crime a profondément choqué la communauté locale.
(L’Agence Tunis Afrique Presse)
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