Basma, 47 ans, mère de famille, vendeuse de légumes, vivant dans une situation précaire, avec ses enfants et son mari dans une petite chambre louée, sans toilettes ni cuisine, pose pour les photos derrière son modeste étalage de légumes dans un petit marché anarchique au quartier populaire et précaire de Bhar Lazreg, appartenant à la commune de La Marsa, qui est une ville tunisienne huppée, située à 18 kilomètres au nord-est de Tunis. Tunisie, le 17/12/2020. Photo par Chedly Ben Ibrahim pour l'Humanité Dimanche.
Les habitants de Nabeul se sont plaints des prix élevés des légumes, fruits, de la viande rouge, blanche et du poisson, dénonçant ainsi “l’inefficacité” des opérations de contrôle économique face à la hausse vertigineuse des prix.
Dans une déclaration faite au correspondant de Tunisie Numérique dans la région, ils ont confirmé que “plus le mois de Ramadan approche à grands pas, plus que les prix vont augmenter”…Tout coûte cher(…) Nous ne pouvons plus assurer tout nos besoins…”.
Par ailleurs, ils ont appelé les autorités concernées à intervenir afin de lutter contre le phénomène de la spéculation et du monopole pour préserver le pouvoir d’achat du citoyen.
Pour sa part, le directeur régional du commerce à Nabeul, Samir Khalfaoui, a expliqué dans une interview accordée à notre correspondant que ” Nous sommes actuellement dans une période de déficit structurel dû à une baisse de la production de légumes, de fruits et de volailles, ce qui explique l’impact négatif sur les prix dans la période à venir…”.
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