Culture

Najet Attia enchante le Festival international de Carthage pour son grand retour

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Le Théâtre romain de Carthage a été le théâtre d’une soirée mémorable le mardi 13 août 2024, marquant la 58e édition du Festival international de Carthage. L’événement a coïncidé avec la célébration du 68e anniversaire de la promulgation du Code du statut personnel, une date emblématique pour la fête nationale de la femme tunisienne. C’est dans ce contexte que la voix prolifique de la scène tunisienne, Najet Attia, a marqué son grand retour après une absence de dix ans, offrant au public une prestation riche en émotion et en nostalgie.

Un hommage vibrant aux femmes tunisiennes

La soirée, organisée en partenariat avec le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, s’est voulue un hommage à toutes les femmes tunisiennes. Intitulé « Sayidati » (Madame), le concert de Najet Attia a été un voyage musical qui a su captiver toutes les générations présentes. La chanteuse a ouvert la soirée avec sa nouvelle chanson « Winou winou », avant de plonger le public dans un répertoire oriental marqué par des titres tels que « Maylalak », « Mechi » et « Ma enni sebtou ». Ces morceaux, appartenant à la belle époque de la musique tunisienne, ont ravivé de nombreux souvenirs chez les femmes présentes, en particulier celles qui ont connu l’apogée de l’artiste.

Un répertoire riche en émotions

Najet Attia a comblé tous les goûts en interprétant des chansons tirées du répertoire Tarabi. Accompagnée d’une troupe de musiciens dirigée par le talentueux Youssef Belhani, elle a enchaîné les succès avec une énergie débordante. Les fans ont pu chanter en chœur des classiques comme « Nafs el maken » et « Akhaf alik ». Un des moments forts de la soirée a été l’interprétation de la légendaire chanson d’Om Kalthoum, « Daret el ayem », qui a rappelé la grandeur des icônes de la musique orientale.

Des retrouvailles sur scène et des nouveautés

La soirée a également été marquée par une surprise lorsque Najet Attia a invité l’artiste Mohamed Jbeli sur scène pour interpréter ensemble « Khallini bjanbak », un duo qu’ils avaient déjà partagé sur la même scène en 2001. Le public a accueilli avec enthousiasme cette performance qui a ravivé des souvenirs de leurs collaborations passées. En plus de ses succès passés, Najet Attia a également présenté sa nouveauté « Soltana », une chanson écrite par le poète Amine Nasri et composée par Ghanem Bouslimi, qui a été particulièrement appréciée.

Un final en apothéose

Pour clore la soirée en beauté, Najet Attia, native de Djerba, a répondu à la demande insistante du public en interprétant deux morceaux emblématiques du patrimoine musical de l’île : « Ya lella » et « Ya lel ya leli ». Ces chansons, profondément enracinées dans la culture tunisienne, ont été accueillies par des applaudissements nourris, marquant la fin d’une soirée festive et riche en célébrations.

Najet Attia a prouvé une fois de plus que son talent demeure intact, en dépit des années d’absence. Cette soirée au Festival international de Carthage restera gravée dans les mémoires, tant pour la qualité de la prestation que pour l’émotion partagée entre l’artiste et son public.

 

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