La 58e édition du Festival international de Carthage a offert une soirée mémorable et riche en émotions ce lundi 12 août, avec la représentation de la comédie musicale « Nawbet Gharam ». Le spectacle a débuté par un hommage poignant à l’artiste Yasser Jradi, décédé dans la matinée, rappelant sa passion pour l’art et la musique à travers une projection de séquences émouvantes. Le public, profondément touché par cette perte, a partagé ce moment de recueillement en mémoire de l’artiste.
« Nawbet Gharam » a ensuite transporté les spectateurs dans une épopée d’amour, où se mêlent rêves, passion, souffrances et souvenirs. Sous la direction musicale de Mohamed Ali Kammoun et la baguette du maestro Mohamed Bouslama, près de 150 artistes, chanteurs, comédiens et danseurs ont interprété ce conte d’amour inspiré par un poème de feu Nourredine Samoud, avec des paroles et textes de Syrine Chekili.
La mise en scène de Walid Ayadi, alliée à la scénographie de Bilel Ben Romdhane, a sublimé cette œuvre où le théâtre, la narration, le chant, la musique et la danse se sont harmonieusement conjugués. Les spectateurs ont été plongés dans un univers poétique et musical, oscillant entre folklore et jazz, grâce à un orchestre philharmonique de 40 instrumentistes qui ont joué plus d’une vingtaine de morceaux, tels que « Nghanni » (Je chante), « Tfakkarni » (Souviens-toi de moi) et « Jounoun » (Folie).
Ce spectacle a non seulement rendu hommage au poète Nourredine Samoud, mais a également célébré la force intemporelle de l’amour, incarnée par les personnages d’Amor et Nejma, dans une fresque artistique qui restera gravée dans les mémoires du public de Carthage.
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