Préoccupation majeure de tous les pays pour sauver la planète, la décarbonation pour atténuer l’émission de gaz à effet de serre provenant de l’exploration et de la production pétrolière est le défi des ingénieurs et chercheurs du 21 eme siècle qui se penchent pour trouver des techniques innovantes capables d’équilibrer la difficile équation entre l’accroissement de la demande énergétique du fait de l’industrialisation et la démocratisation de la mobilité d’un côté et le besoin vital de préservation de l’environnement.
Provenant des machines thermiques de forage et des pompes ESP, le gaz est considéré par les climatologues comme le vrai désastre qui menace la nature et l’humanité. Décarboner ces moyens de production n’est plus un luxe mais une nécessité absolue et la décarbonation UpStream s’inscrit dans cette logique pour limiter leur pouvoir de nuisance qui s’aggrave au rythme de l’augmentation de la demande énergétique.
Alertées par ce désastre du réchauffement climatique, les sociétés pétrolières ont consentis des efforts considérables pour décarbonner leurs procédés de production pétrolières et gazières mais il subsiste une énorme composante du segment de l’Upstream provenant du diesel dans les opérations en plein désert et dans les forêts qui freinent cet effort de décarbonation pour une nature plus propre.
Le scénario consiste à utiliser l’hydrogène, comme carburant propre pour les machines de production d’énergie. C’est un nouveau challenge qui consiste à concilier les moyens de production énergétiques avec les exigences environnementales car avec des appareils de forage utilisant 3 groupes électrogènes d’une moyenne de 2 000 KVa et de 2 000 Litres de diesel par jour soit pas moins de 5 tonnes de CO2 quotidiennes ainsi que des particules et des oxydes d’azote. Le défi consiste à remplacer ces groupes électrogènes traditionnels par des groupes électro-hydrogène, type EODev GEH développés par la Société EODev ( www.eo.dev) dont les caractéristiques sont :
-Puissance modulaire de 100 KVA à 2 000 KVA
-Zéro émission (0 C02, 0 CO, 0 HC, 0 NOx, 0 PM) ne produit de l’eau pure et filtre l’air ambiant
-Technologie de pile à combustible Toyota type « PEM » avec un rendement moyen de 50% couplé à une batterie Litium pour une fourniture de courant stable et instantanée.
En considérant le nombre de RIG (appareils de forage) et de pompes ESP dans le monde et leurs besoins de fonctionnement en diesel, le calcul des émissions CO2 et leurs conséquences sur le climat sont désastreuses. A titre indicatif, en Arabie Saoudite qui dispose des plus grands champs pétroliers, il y a 239 RIG qui nécessitent 500 000 KVA et des milliers de Litres de diesel pour les faire fonctionner et l’ambition de les convertir à l’hydrogène, ferait l’économie de tant de produits polluants.
Pour décartonner d’avantage l’écosystème pétrolier,le même procédé innovant pourra s’étendre aux pompes ESP qui fonctionnent au diesel et qui sont massivement utilisées dans les champs pétroliers causant ainsi de grands dégâts à la nature et à l’homme.
Remplacer les machines thermiques très chauffantes et polluantes par des procédés à hydrogène propre s’inscrit dans cette approche scientifique de décarbonation pour favoriser les Biocarburants et atteindre les objectifs climatiques fixés par les COP 21 & et 26.
Imed Derouiche /Expert Energie
Stéphane Jardin /CCO – EODev
Merci à Schlumberger& Direct Sciences pour les photos des RIG et ESP
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires