Le géant Google fête la Tunisie. Il est constamment alerte et dans la veille. Constamment dans l’innovation. Il fait ça pour nous parce qu’il sait que nous sommes encore incapables de donner un sens à notre grande fête, la fête de notre Indépendance.
Contrairement à beaucoup d’entre nous, Google est positif, il n’est pas dans le rabat-joie. Il avait bien pris note de l’agence Fitch et des trois C qu’elle a attribué à notre pays mais il préfère nous pas trop nous réveiller de notre somnolence.
Trêve de plaisanterie
Nous rabâchons de vieilles histoires, et toujours le même discours. Au plus haut sommet de l’État et sur les réseaux sociaux, les propos sont hors sol. On verse d’un côté dans la nostalgie et de l’autre dans l’utopie, indifféremment. Nous n’avançons pas d’un iota, nous regressons plutôt. Nous sommes dans la fuite en avant.
Mission messianique…
Maintenant, il nous faudra sérieusement savoir nous ressaisir. Le chef de l’État qui détient de fait aujourd’hui tous les pouvoirs, devra , en ce 20 mars 2022, faire mieux que Google. En plus clair, il devra être aussi réactif, aussi inventif et aussi perméable aux attentes des Tunisiens. Nous attendons à cet égard de lui à un message puissant…
Pour en être dans la mesure de le faire, il devra prendre bien conscience qu’il n’est chargé d’aucune mission messianique. S’il ne le saisit pas à temps, il sera demain aussi banni par le peuple que ne l’est et depuis longtemps le grand gourou de l’islam politique, la principale source de nos malheurs d’aujourd’hui.
Jawhar Chatty
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